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Les DSI nominés en 2002 sont des stratèges proches des préoccupations de leur entreprise

En 2002, le jury réuni par 01 Informatique récompensera les DSI qui collent à la stratégie de leur entreprise. Le résultat sera publié la semaine prochaine dans un numéro spécial.

Alignement stratégique sur l’entreprise. Ce leitmotiv, repris par tous les DSI cette année, le restera tout au long des projets à venir. C’est donc le critère principal de l’élection des DSI 2002, choisi par les huit membres de notre jury. Un alignement stratégique qui prend aujourd’hui plusieurs formes, selon les personnalités de chacun.Les premiers misent sur les technologies pour produire de la valeur dans les métiers de leur entreprise. C’est le challenge de Bruno Brocheton, qui justifie le retour sur investissement de tous les projets présentés à la direction de Disneyland Paris, ou de Jean-Luc Galzi, toujours en quête d’efficacité chez Casino. Philippe Rouaud, en accompagnant le passage au numérique de Radio France, Philippe Lonné en mettant les mains dans le cambouis pour Avis France, ou Olivier Morel chez Kuoni donnent aussi l’exemple de DSI totalement impliqués dans le c?”ur de métier de leur entreprise. Pour d’autres, l’informatique est le moteur de nouveaux produits. C’est le cas d’Aline Bec, à la DSTI du Crédit Lyonnais ?” probablement la banque la plus en avance sur le multicanal ?”, d’André Ampelas, qui développe l’innovation à la RATP, de Pierre Marfaing, qui fusionne les technologies en symbiose avec le savoir-faire de TFI, ou de Jean-Christophe Nguyen Van Sang, lancé dans la dématérialisation des services du Conseil général de la Moselle. De son côté, Jean-Paul Maury a instauré des indicateurs de suivi d’efficacité informatique chez France Télécom. Plus stratégiques et politiques, Bruno Mannoni a opté pour le tout-Linux au ministère de la Culture, et Brigitte Cochon cumule les casquette de DSI d’Air Liquide Engineering et de contrôleur de gestion du groupe.La deuxième catégorie met en avant le DSI organisateur, qui colle aux stratégies et aux orientations des dirigeants. Philippe Chalon a refondu le réseau mondial de TotalFinaElf tout en réunissant les trois équipes informatiques de cette fusion. Daniel Zamparini fait coller l’organisation de l’informatique à celle de PSA. L’équipe de Jean-Marie Sifre a été remodelée pour être plus “communicante” avec les métiers de Razel. Mohamed Marfouk, pilote en direct la centaine de directions informatiques de Danone sur les cinq continents. Fabrice Fioux gère le système de Groupama, consolidé avec celui du GAN. Nord Zoulim peaufine des méthodes de management originales au sein de la Caisse des dépôts. Bertrand Kientz accompagne la refonte de JC Decaux, société familiale, en un grand groupe international. Quant à Bernard Albigès, il fait passer la notion de processus au sein des cinquante hôpitaux de l’AP-HP.Enfin, les hommes d’expérience et de constance appartiennent à la troisième et dernière catégorie. Ils s’inscrivent dans la longueur en assumant leurs choix technologiques dans le temps. Didier Lambert, chez Essilor depuis 1994, multiplie les adhésions et les initiatives. Alain Pouyat est l’un des plus anciens DSI à siéger au comité de direction de son entreprise, Bouygues. Jean-Louis Rimbod a été le précurseur du commerce électronique à la Camif. Guy Lapassat apparie la constance d’un système et les innovations reconnues à la Générale des Eaux.Lesquels seront primés le 13 décembre prochain ? Une chose est sûre : élus ou non, ces DSI, comme tous les champions interviewés hebdomadairement dans 01, méritent un sacré coup de chapeau.

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Hubert d'Erceville