La communication des annonceurs dot-com dans les grandes familles de médias (presse, télévision, radio, affichage, cinéma) s’est faite plus discrète sur les quatre premiers mois de l’année en France. Les principaux supports de la communication en ligne ?” les fournisseurs d’accès, les portails, les moteurs de recherche, les sites de presse ou les courtiers sur internet ?” affichent tous des chutes d’investissements publicitaires remarquables en avril.Si le poids des achats d’espace par les sociétés internet est demeuré relativement stable en janvier 2001 par rapport à la même période de l’année dernière (5,3 %), il n’a pas dépassé 3,4 % en avril, contre 6 % un an plus tôt, soit une chute de quelque 43 % des investissements en communication.Ce recul du marché publicitaire de dot-com concerne l’ensemble des médias, l’affichage accusant la déperdition la plus importante : le poids des sociétés internet s’y est difficilement élevé à 1 % en avril 2001, contre tout de même 6,2 % un an auparavant.En télévision, les dot-com ne pesaient plus que 1,7 % du marché en avril (3,7 % en avril 2000), alors qu’en radio, elles représentent encore 5,9 % des investissements publicitaires (11,1 %). Enfin, la presse est moins sévèrement touchée. Le poids relatif des sociétés internet est de 4,8 % en avril, à comparer avec les 6,4 % enregistrés en avril 2000.
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