FauxLes disquettes, ces antiquités de l’informatique, auraient totalement disparu ? En voilà une belle idée reçue ! Mais qu’est-ce qu’on peut bien mettre sur un support qui permet de stocker à peine 1,44 mégaoctet (Mo) ? Des fichiers textes (l’équivalent d’un roman, tout de même), un morceau de musique court et de mauvaise qualité, quelques petites photos.Bref, pas grand-chose, comparé aux capacités qu’affichent les clés USB, de 128 Mo pour les plus petites, jusqu’à plusieurs gigaoctets pour les plus voraces. Sans parler des mini-disques durs, à peine plus épais qu’une disquette, qui vous embarquent sans barguigner des 500 gigaoctets.Pourtant, Sony, le principal – et surtout le dernier – producteur de disquettes, vient d’annoncer l’arrêt de sa production au Japon en 2011. C’est tout de même la preuve que l’on en produit encore, et que ça se vend toujours. D’ailleurs, les sites de matériel informatique en proposent dans leurs rayons. Et Sony en a écoulé douze millions en 2009. Mais c’est maigre, au regard des 47 millions vendus en 2002. D’autant que Sony a arrêté la production de lecteurs de disquettes depuis… 2009 et que les ordinateurs récents en sont dépourvus. Cette fois, c’est bientôt la fin : Sony vient d’annoncer l’arrêt de la commercialisation de la disquette, à l’exception de quelques pays, comme l’Inde
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.