“Nous ressentons un malaise croissant entre les promesses des technologies et les réalités offertes, impression partagée avec nos homologues européens”, a expliqué Jean-Pierre Corniou, président du Club informatique des grandes entreprises françaises (Cigref).De retour de Bruxelles, où s’est réuni, fin novembre 2001, pour la première fois, EuroCIO, une structure réunissant quatre-vingts directeurs informatiques européens, il ajoute : “Nous devons briser notre carapace de technicien et le faire savoir.” Outre la promotion de leur profession auprès des directions générales, EuroCIO fera pression sur les fournisseurs de technologies. “Nous sortons des années où l’ERP a été présenté comme la solution d’intégration par essence, alors qu’il n’était souvent qu’un argument pour faire passer la pilule d’une fusion entre deux entreprises. Il faut reconnaître la réussite du lobbying intensif des éditeurs d’ERP auprès des directions générales”, a souligné Patrick Giraudeau, chargé des dossiers internationaux au Cigref et directeur des systèmes d’information (DSI) du groupe LVMH.
Pas de réseau sans couture
Les deux représentants du Cigref ont dénoncé les difficultés rencontrées pour bâtir des liaisons télécoms internationales pour leurs entreprises respectives. “Les opérateurs sont loin d’avoir une offre industrielle et sans couture”, se sont-ils plaints en ch?”ur.
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