Vous êtes un jeune diplômé d’une grande école d’ingénieurs ? Pas de souci, votre horizon professionnel est dégagé. Oubliées, les années de disette (2001-2004) : les SSII ?” principaux
recruteurs ?” renouent avec leur profil type, un jeune de niveau bac + 4 ou + 5. Selon l’Association pour l’emploi des cadres (Apec), 77 % des diplômés de la promotion 2005 de la filière informatique, télécoms
et multimédia ont ainsi trouvé un emploi, contre une moyenne de 57 % toutes fonctions confondues. En cumulant ce chiffre avec le nombre de jeunes ayant déjà exercé un premier emploi et qui en recherchent un nouveau, on obtient un taux dit
d’insertion de l’ordre de 83 %.L’informatique se classe deuxième, juste derrière le secteur de la santé et de l’action sociale. La bonne insertion des jeunes diplômés s’explique notamment par le nombre de stages effectués au cours de leurs
études. Ainsi, 95 % en ont suivi au moins un, et 51 % trois et plus.
4 % d’embauches en CNE
Signe de tensions sur le marché de l’emploi, l’Apec note que ‘ le dynamisme des activités informatiques profite également aux diplômés de mathématiques ‘. De ce fait, près de
la moitié d’entre eux a trouvé un emploi dans ce secteur.Une fois en entreprise, les jeunes informaticiens sont massivement recrutés en CDI (73 %, contre 50 % pour la moyenne). On est toutefois loin des 97 % de salariés en CDI avancés par Syntec dans son observatoire social. Ce
qui semble dénoter une relative précarisation, avec un recours accru au CDD, mais aussi au CNE ?” pas moins de 4 % des jeunes diplômés ont signé un contrat nouvelle embauche. Soit autant que l’ensemble des jeunes cadres. Pour
le reste, ils sont 84 % à avoir accédé directement au statut cadre, et ils évoluent avant tout dans le secteur privé (86 %).La bonne santé retrouvée du secteur s’affiche sur la feuille de paie. Dans sa dernière étude remontant à mars, le cabinet Oberthur Consultants notait que ‘ les salaires en début de carrière ont pratiquement
tous augmenté par rapport à l’année dernière, où ils étaient systématiquement à la baisse ‘. Pour autant, avec la pression sur les prix et le spectre de l’offshore, une quelconque surenchère
salariale n’est pas d’actualité.
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