Le marché de l’hébergement est en phase de concentration. Ce qui clarifie les offres et en améliore la qualité.
“Immature” C’est le vocable qui a longtemps collé à la peau du marché de l’hébergement. La qualité des prestations était, en effet, peu en rapport avec le bénéfice espéré vis-à-vis de l’externalisation d’une plate-forme web. La principale explication est économique. Aguichées par les promesse de croissance facile, nombre de sociétés se sont en effet lancées sur ce créneau, avec plus ou moins de sérieux et, souvent, la prétention de vouloir tout gérer. Un pari difficile lorsque l’on connaît la multitude de compétences technologiques que ce domaine exige. Depuis les années roses de la “net-économie”, la situation s’est décantée. Nombres d’acteurs ont disparu. Ne subsistent, a priori, que ceux qui proposent une qualité de services adéquate.Désormais, on retrouve sur ce marché deux principaux types d’acteurs. D’une part, les opérateurs, d’autre part les sociétés de services spécialisées dans l’infogérance. Chacun amène un savoir-faire acquis dans son métier d’origine. Les opérateurs de télécommunications et fournisseurs d’accès à internet apportent leur valeur ajoutée sur l’exploitation et la continuité de service réseau. Les SSII exercent leur savoir-faire dans l’administration et l’intégration des systèmes, comme des applications web. Si l’un et l’autre ont la propension à vouloir tout gérer, les SSII ne proposent généralement pas l’offre de “colocation” et les opérateurs, à l’autre bout de l’échelle, rarement la gestion des applications.Une troisième catégorie d’acteurs est néanmoins venue troubler cet échiquier : les sociétés spécialistes de la “colocation “. Elles prétendent seulement apporter de la bande passante et un espace physique de qualité. Et plutôt que de tout faire elles-mêmes, prévoient de transformer leurs centres de données en lieu d’accueil des différentes compétences ?” et donc de partenaires ?” nécessaires à une prestation d’hébergement.
