Outre les outils de travail collaboratif (messagerie, agenda et annuaire partagé), c’est autour de la gestion de la relation client et des applications pour forces de vente que l’offre progicielle sans fil se concentre. Nombre de petits éditeurs ou de sociétés de services se sont positionnés sur ces créneaux, ou encore sur des secteurs verticaux ?” les métiers du transport, par exemple. Parallèlement, la plupart des grands éditeurs agrémentent leurs catalogues de modules pour la mobilité, à l’image d’Oracle, ou intègrent l’accès mobile au c?”ur de leurs solutions, comme J.D. Edwards, Peoplesoft ou Siebel. L’ensemble des informations est potentiellement accessible sur les terminaux sans fil, après un paramétrage adéquat. Certains spécialistes de la mobilité proposent également leurs propres solutions d’accès aux grands progiciels. Viafone rend ainsi accessibles depuis un terminal Pocket PC les systèmes d’automatisation des ventes (Siebel SFA), les progiciels d’entreprise (SAP) et la messagerie (Exchange ou Notes).Les offres pour la mobilité se déclinent aussi en mode locatif, et l’on retrouve les mêmes types d’applications : messagerie et travail collaboratif chez Freeplanning, et applications verticales chez Nomadesoft, le spécialiste des solutions reposant sur Palm, avec des offres packagées pour la gestion d’enquêtes et de ventes ou le relevé de linéaires. Outre-Manche, des services de location d’applications mobiles pour le groupware (Lotus) et la relation client (Siebel) via GPRS sont disponibles chez Aspective ?” en France, la société est tributaire du démarrage de la phase commerciale des réseaux GPRS.
Java se pose en fédérateur
Reste que les solutions prêtes à l’emploi sont loin de répondre à tous les besoins, et qu’un certain niveau d’intégration ?” voire de développement ?” s’avère souvent nécessaire. “Avant de lancer un développement, nous regardons d’abord si des solutions avancées existent, indique Alain Pauchet, directeur commercial d’Abaxia, intégrateur de solutions mobiles. Après avoir référencé plus de trois cents solutions, nous pensions qu’une offre aussi pléthorique couvrirait les deux tiers des demandes de nos clients.” En fait, l’expérience a prouvé que le ratio est inversé.Toutefois, la diversité des terminaux mobiles rend le terrain difficile pour ces développements spécifiques. “Le marché restera chaotique jusqu’à la mi-2002 et peut-être au-delà, sans plate-forme dominante à l’exemple du tandem Microsoft/Intel sur le marché du PC”, estime Carl Zetie, analyste au Giga Information Group. Java émerge en tant que fédérateur. “Mais il ne constituera pas une alternative réaliste avant la fin 2002 pour le développement natif sur les principales plates-formes, à savoir Palm et Pocket PC,” ajoute-t-il.Pour gérer cette diversité, des environnements de développement se spécialisent dans la mobilité. L’outil Mobilebuilder de Penright cible les terminaux Palm OS, Pocket PC, Windows CE, Windows 95/98/NT/2000 et DOS. Tandis que la société française Penbase fournit un atelier de développement couplé à une base de données et à un moteur de synchronisation, dont le module d’exécution se déploie sur Palm OS, Windows CE/ Pocket PC, Epoc, Java et Jini.
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