Trompeuse stabilité pour l’indice composite cette semaine (+ 0,5%), avec une accentuation de la chute de l’indice financier, une confirmation de la baisse des offres d’emplois liés à la nouvelle économie, alors qu’à l’inverse l’indice utilisation confirme sa remontée. Les internautes paraissent en effet avoir définitivement regagné leurs écrans : le nombre d’internautes actifs bondit de 15 % par rapport à la semaine précédente et dépasse désormais le nombre d’internautes actifs au début de l’été.
Retournement de situation
Comme dans le même temps des groupes leaders, comme Pinault-Printemps-Redoute, annoncent des résultats encourageants (191 millions d’euros ?” 1,252 milliard de francs ?” de chiffre d’affaires sur internet au premier semestre, dont une partie en France), est-il encore interdit de penser que l’activité marchande en ligne puisse surprendre en fin d’année, stimulée par de nouvelles offres notamment en matière de voyages, de musique et de produits culturels ? Étonnant retournement de perspective, alors qu’il y a quelques mois de nombreux analystes programmaient un B to C atone et un B to B prospère. Or le ralentissement de l’investissement des entreprises est aujourd’hui confirmé et plus personne ne conteste le fait que les budgets informatique et internet sont touchés significativement, au moins temporairement.
La consommation cruciale pour la croissance
Parallèlement, la consommation des ménages sera un élément crucial pour atteindre les 2,3 % de croissance du PIB désormais visés par le gouvernement. Une opportunité pour la nouvelle économie, qui peut marquer également une plus grande dépendance avec les tendances de l’économie générale.(*) Directeur des études stratégiques, Accenture France
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