Même en temps de paix, les marchés aiment bien se faire peur.
Même en temps de paix, les marchés aiment bien se faire peur. Le CAC 40 en a été l’illustration dans la semaine du 3 au 7 septembre. Qu’est ce qui justifie en effet le plongeon de France Telecom en dessous de son cours d’introduction avant de connaître un sursaut aussi brutal qu’inespéré de quelques 7 %. Après s’être focalisé sur l’endettement de l’opérateur, les marchés en sont revenus à un constat bien simple : l’entreprise, quoi qu’il arrive, génère et générera des recettes récurrentes. Reste à savoir dans combien de temps les marchés retrouveront la voie de la raison. La crise internationale actuelle ne permet pas encore d’apporter de réponse à cette question.