Le droit à être informé avec Internet. C’est comme ça que les députés UMP Thierry Mariani et Claude Goasguen ont défendu un amendement autorisant l’usage d’Internet dans l’Hémicycle. Ce texte, voté dans le cadre de la réforme du règlement de l’Assemblée nationale, a été voté mardi 12 mai malgré l’opposition du président de l’Assemblée, Bernard Accoyer. Il craignait que l’usage d’Internet pendant les sessions n’ouvre la porte à un lobbying encore plus poussé, notamment pendant les votes, et non plus seulement avant les séances. Il avait simplement permis que les élus puissent utiliser leurs ordinateurs portables, sans qu’ils soient connectés.
L’amendement, déposé la semaine dernière, indique donc que « le bureau de l’Assemblée détermine les conditions dans lesquelles les députés sont autorisés à utiliser leurs ordinateurs portables dans l’Hémicycle, y compris les services de messagerie électronique et les accès à Internet » (Ici, le texte sur le site de l’Assemblée nationale). L’usage des téléphones mobiles reste, lui, impossible. L’Assemblée est équipée d’un dispositif de brouillage.
Selon l’AFP, Thierry Mariani fait valoir que cet accès à Internet « est d’ores et déjà offert en France, dans de nombreuses assemblées municipales, départementales et régionales ainsi que dans la plupart des parlements européens.» Le Sénat, lui, a décidé d’ouvrir des connections Wi-Fi dans ses travées au début du mois d’avril.
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