En Virginie, publier une photo ou une vidéo à caractère intime de votre ex-conjoint(e) vous faisait gagner jusqu’à 12 mois de prison et 2.500$ d’amendes. Désormais, si vous faites un vilain montage Photoshop ou pire, une vidéo dite de deepfake qui implante le visage de la victime sur un corps dénudé – et éventuellement en train de batifoler –, cela vous vaudra la même peine. L’état de l’est des USA, limitrophe de la capitale Washington, vient en effet d’amender sa loi de revenge porn (pornodivulgation en français) aux contenus créés, qu’il s’agisse de « fausses vidéos ou (fausses) images fixes ».
Utilisant de puissants outils d’analyse et de reconstruction d’image, le deepfake permet autant de coller le visage d’une ex-petite amie sur une actrice pornographique en pleine performance (les femmes sont bien souvent plus la cible de ce méfait) que de créer un Barak Obama virtuel récitant un discours fasciste. Après le Texas qui s’est attaqué aux contenus deepfakes générés pour manipuler les élections, l’arsenal législatif arrive désormais pour protéger la sphère privée.
Un premier pas qui devrait rapidement s’étendre tant les contenus sont devenus réalistes et la propagation des outils et de leurs performances s’est accélérée.
Source : The Verge
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