Les dates de lancement des mobiles GPRS chez les différents fabricants

Ouvert depuis juin chez SFR

Certains professionnels (commerçants, professions libérales…), clients d’un forfait GSM chez SFR, peuvent bénéficier du GPRS pour un coût mensuel additionnel de 79 F (12 euros), avec le forfait Nouvelle Génér@tion.E-mail : trois fois plus vite en réception

Avec un débit maximal de 28,8 kbit/s en réception, le GPRS affiche un débit trois fois plus élevé que celui du GSM. Vous pouvez donc recevoir un e-mail de 10 pages en 3 secondes ! La connexion étant permanente, vous pouvez instantanément prendre connaissance des nouveaux courriers. En émission en revanche, la vitesse ne progresse pas par rapport au GSM. L’envoi des messages sera toujours aussi long qu’avec un mobile traditionnel. Les coûts d’utilisation de votre messagerie seront plus élevés. Car si l’on se base sur les débits théoriques et si l’on prend comme référence le tarif du forfait SFR Pro 200 mn (1,38 F ou 0,21 euro la minute, soit environ 2 c par kilo-octet), le GPRS n’est pas seulement trois fois plus rapide que le GSM en réception… il est aussi quatre fois plus cher, en émission comme en réception !Web : entre 2 F et 20 F la page

Vous disposez d’un PC portable et vous envisagez de consulter Internet avec votre téléphone GPRS. C’est possible. Mais il faudra vous procurer le câble de connexion et le CD-ROM de paramétrage nécessaires, puisque SFR ne les fournit pas. Si vous ne voulez pas dépenser des centaines de francs pour cela, oubliez l’idée du surf et raisonnez plutôt en termes de consultation sporadique de sites.La plupart des pages Internet pèsent plus de 70 Ko. Pour exemple, le poids de la page d’accueil du site de RTL est de 221 Ko. Au tarif actuel du GPRS chez SFR, sa consultation vous reviendra à 17 F (3 euros) environ, et il vous faudra près d’une minute et demie pour la charger. Même sur un réseau intranet, rares sont les pages Web pesant moins de 30 Ko, aussi n’espérez pas dépenser moins de 2 F (0,30 euro) par page consultée. SFR promet de mettre en place un système de compression de données pour réduire ces coûts, mais il n’est pas opérationnel et on ignore le taux de compression qu’il peut offrir.WAP : confort et prix raisonnable… à partir d’octobre

Vous êtes déçu par le WAP ? Le GPRS pourrait bien vous réconcilier avec ce procédé. La consultation des pages WAP, légères, 8 Ko environ, ne coûtera pas trop cher, moins de 1 F (0,15 euros) par page. Et puisque l’on ne paye pas à la durée, on peut prendre son temps pour les lire. Mais, aujourd’hui, chez SFR, tout n’est pas en place pour permettre un accès direct aux services WAP à partir de son téléphone GPRS. Ce ne serait possible qu’en octobre prochain. En attendant, il faut connecter à son mobile un portable ou un organiseur, par câble ou par infrarouge. L’accès au WAP s’effectue ensuite par le biais des passerelles WAP-Internet. L’opération est fastidieuse. Mais pour du WAP à 28,8 kbit/s, que ne ferait-on pas ?

SFR propose un seul téléphone GPRS : le Timeport 260, de Motorola. Il vaut environ 990 F (151 ?) dans le cadre de l’abonnement Nouvelle Génér@tion. L’opérateur ne fournit pas le câble de connexion au PC.




Une couverture nationale

SFR a d’abord testé son service GPRS en Ile-de-France et dans treize villes de province (Annecy, Avignon, Bordeaux, Cannes, Chambéry, Grasse, Grenoble, Lyon, Marseille, Montpellier, Nice, Saint-Etienne et Toulouse). Son forfait Nouvelle Génér@tion offre désormais la même couverture que son réseau GSM.

En octobre au plus tôt chez Orange

La filiale de France Telecom, alias Orange, ex-Itineris, devrait proposer ses services de communication GPRS au public cet automne. Comme chez SFR, ils couvriront toute la France, avec de rares zones d’ombre identiques à celles de son réseau GSM. Six cents entreprises, les clients de la division Mobile Internet for Business, d’Orange, auront peut-être le privilège de bénéficier du GPRS avant les autres abonnés de l’opérateur. Orange s’est engagé à rendre opérationnel ce service en octobre prochain, afin de permettre aux salariés de ces sociétés d’accéder plus vite à leurs logiciels de messagerie, d’agenda partagé, de prise de commande, de consultation de stock, etc.

Rien avant 2002 chez Bouygues Telecom

Le troisième opérateur de téléphonie mobile français entend proposer ses services de communication GPRS entre janvier et juin 2002. La couverture, là encore, devrait être nationale dès l’ouverture. Bouygues Telecom commence à mettre en place les équipements nécessaires. Mais, d’ici à la fin de l’année, cet opérateur se contentera de tester le GPRS auprès d’un panel de 3 000 clients.

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