Administration
À l’exception de Dataswift, les constructeurs fournissent tous avec leurs serveurs des outils complets d’administration et de supervision. La surveillance s’étend de l’activité des disques jusqu’au contrôle de la température. Même chose pour les alarmes où les trois constructeurs jouent la carte de la prévention. Toutefois, dans tous les cas, aucune alarme sonore n’existe. Seuls Fujitsu Siemens et Dell proposent des outils d’aide à l’installation (mise en place du système d’exploitation, création des pilotes, etc.). Les cartes Raid (exception faite de Supermicro qui n’en possède pas) disposent d’un logiciel de supervision propre.
Les résultats | ||||
Classement | Commentaires | Note | ||
Primergy H250, de Fujitsu Siemens | ServerView Agent et Server View Manager, fournis avec le serveur, s’appuient sur SNMP pour une administration détaillée de la machine. D’autres outils permettent la remontée d’alarmes, la mise en place de filtres, etc. | 9 | ||
PowerEdge 4600, de Dell | Dell livre tout un ensemble d’outils d’administration, avec en particulier Open Manage Server Administrator (en anglais), qui bénéficie d’une interface web. | 8,7 | ||
SuperServer 6022P-6, de Supermicro | Le constructeur a opté pour le logiciel d’administration d’Intel LANDesk Manager. Il est clair, précis, suffisament complet, et, surtout, il centralise tous les outils (paramétrage, alarmes, etc.) à partir de la même interface. | 8,3 | ||
Ulys 131, de Dataswift | L’absence de logiciel d’administration pénalise grandement le serveur. Seuls deux utilitaires sont fournis. Le constructeur propose en option une carte d’administration à intégrer au serveur, mais son seul connecteur d’extension est déja occupé (carte Raid). | 1,5 | ||
Évolutivité
C’est le type de boîtier choisi par le constructeur qui fait la différence. Il est évident qu’un serveur au format rack 1U (Dataswift) aura moins de possibilités d’évolution que s’il était placé au sein d’une tour (Dell, Fujitsu Siemens). Mais chacun de ces boîtiers est prévu pour une utilisation spécifique (gain de place et rangement dans une armoire pour le 1U, par exemple). Le choix d’un modèle 2U (Supermicro) est un bon compromis, alliant compacité et capacités d’évolution importantes.
Les résultats | ||||
Classement | Commentaires | Note | ||
PowerEdge 4600, de Dell | Deux emplacements 5,25 pouces sont libres en façade. Un seul connecteur PCI-X sur six est occupé. Le connecteur PCI 32 bits et huit bancs de mémoire (sur douze) sont à la disposition de l’administrateur. | 7,3 | ||
Primergy H250, de Fujitsu Siemens | Le serveur propose trois types de connecteurs PCI : 32 bits (deux dont un de libre), 64 bits (deux libres) et PCI-X (deux dont un de libre). Six des huit bancs de mémoire sont également vides. | 6,4 | ||
SuperServer 6022P-6, de Supermicro | Une réelle évolution du système de disque impliquerait la mise en place d’une carte Raid, qui est absente de la configuration livrée. Cinq emplacements disques sont toujours disponibles. | 5,6 | ||
Ulys 131, de Dataswift | De par sa compacité, sa capacité d’évolution est plus que limitée. Tous les emplacements (disques, connecteurs d’extension, etc.) sont occupés par les éléments de la configuration d’origine. Toutefois, quatre bancs de mémoire sont encore disponibles. | 4,8 | ||
Maintenance et accessibilité
Le boîtier est également important pour ce critère. Les formats rack sont moins bien lotis, à cause de leur format réduit et de l’absence de signalisation claire. Contrairement aux grands constructeurs, (Dell, Fujitsu Siemens), les assembleurs (Dataswift, Supermicro) ne disposent pas de boîtiers conçus sur mesure par leur département de recherche, d’où du matériel plus générique, et parfois mal adapté : cartes d’extension maintenues par des vis, disques difficiles d’accès.
Les résultats | ||||
Classement | Commentaires | Note | ||
PowerEdge 4600, de Dell | Tout est fait pour simplifier l’accès, tant au niveau de l’ouverture du boîtier (deux vis) que des tiroirs pour les disques, les logements pour les alimentations, etc. Les cartes PCI sont extractibles à chaud. | 9 | ||
Primergy H250, de Fujitsu Siemens | La façade propose un accès direct aux disques hot plug du serveur. Le boîtier s’ouvre simplement et les alimentations sont aisément accessibles par l’arrière du serveur. Pas de problème non plus pour ajouter ou retirer manuellement une carte PCI. | 8,5 | ||
SuperServer 6022P-6, de Supermicro | L’ouverture du boîtier nécessite des outils au même titre que l’ajout ou le retrait de la carte d’extension ou de l’alimentation. La maintenance des cartes PCI requiert un tournevis. Il faut démonter les radiateurs pour accéder aux processeurs. | 5,8 | ||
Ulys 131, de Dataswift | On apprécie les trois disques facilement accessibles directement par la façade. | 4,8 | ||
Performances
Hormis Dell, qui propose une solution dotée de processeurs moins puissants que ceux de ses concurrents (1,8 GHz contre 2,2 GHz), il y a peu d’écart entre les serveurs. Une partie de nos tests consistait à évaluer le serveur en version monoprocesseur, puis en version biprocesseur. L’originalité de ces serveurs est l’utilisation de la technologie hyperthreading, censée doubler la puissance des processeurs. Les tests ont révélé que si l’efficacité des serveurs peut être accrue de plus de 25 %, certains traitements qui ne peuvent être effectués en parallèle (CGI/Perl, par exemple) génèrent des pertes de puissance (de 3 % à 7 %) quel que soit le serveur.
Les résultats | ||||
Classement | Commentaires | Note | ||
Primergy H250, de Fujitsu Siemens | Gains dus à l’utilisation de deux processeurs : test CGI/Perl, 81 % ; test SSL, 87 %. Gains dus à l’utilisation de l’hyperthreading : test CGI/Perl, ?” 6,68 % ; test calcul de µ, 19,22 % ; test SSL, 12,19 %. | 5,4 | ||
SuperServer 6022P-6, de Supermicro | Gains dus à l’utilisation de deux processeurs : test CGI/Perl, 91 % ; test SSL, 87 %. Gains dus à l’utilisation de l’hyperthreading : test CGI/Perl, ?” 6,53 % ; test calcul de µ, 24,46 % ; test SSL, 12,4 %. | 5,2 | ||
Ulys 131, de Dataswift | Gains dus à l’utilisation de deux processeurs : test CGI/Perl, 78 % ; test SSL, 86 %. Gains dus à l’utilisation de l’hyperthreading : test CGI/Perl, ?” 3,4 % ; test calcul de µ, 17,93 % ; test SSL, 10,89 %. | 5,2 | ||
PowerEdge 4600, de Dell | Gains dus à l’utilisation de deux processeurs : test CGI/Perl, 95 % ; test SSL, 92 %. Gains dus à l’utilisation de l’hyperthreading : test CGI/Perl, ?” 6,65 % ; test calcul de µ, 26,35 % ; test SSL, 11,66 %. | 3,9 | ||
Sécurité
On trouve les outils de sécurité plutôt dans les boîtiers tour de Dell et de Fujitsu Siemens, qui sont les seuls à proposer un système de verrouillage de l’ouverture. La protection concerne également l’accès aux disques et à la façade avant (bouton marche/arrêt, accès aux lecteurs de disquettes et de CD-ROM). De même, pour des raisons de place, ces boîtiers sont les seuls à disposer d’une alimentation redondante.
Les résultats | ||||
Classement | Commentaires | Note | ||
PowerEdge 4600, de Dell | Un seul tour de clé permet d’interdire l’accès au boîtier (façade et côtés) ainsi qu’aux éléments de la façade (bouton marche/arrêt, lecteurs). Quatre alimentations sont installées avec un câble pour deux blocs. | 8,9 | ||
Primergy H250, de Fujitsu Siemens | Une fois le boîtier verrouillé, l’intérieur et les éléments de la façade (boutons, lecteurs) sont inaccessibles. Un écran LCD permet toutefois d’être informé de l’état du serveur. Celui-ci dispose de trois blocs d’alimentation à sources électriques indépendantes. | 8,9 | ||
Ulys 131, de Dataswift | On regrette que le boîtier ne puisse être verrouillé. Sa taille réduite ne permet pas d’ajouter une alimentation redondante. | 3,9 | ||
SuperServer 6022P-6, de Supermicro | Ce boîtier ne dispose d’aucun élément de sécurité matériel. Il est impossible d’y ajouter une alimentation redondante. Pas de détection d’arrêt des ventilateurs. | 3,1 | ||
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.