3i freine les nouveaux investissements dans les TIC
Mafia
Les critères de choix
21 novembre 2002 à 00:00
Si un mobile ne servait qu’à téléphoner, le choix serait simple. Mais il peut aussi servir à jouer, à s’organiser, à échanger des messages, et même… à se faire remarquer. Avant de sortir votre carte bancaire, lisez notre check-list !
Les critères de choix : La qualité de la communication Pour téléphoner sans souci La première fonction d’un mobile est de permettre de téléphoner où que l’on soit et avec une grande fiabilité. Priment alors la qualité d’écoute, la facilité d’utilisation, la sensibilité et l’autonomie. Dans cette catégorie, les One Touch 512 et 715, d’Alcatel, le Trium 110, de Mitsubishi, et le myX-5, de Sagem, apparaissent supérieurs aux autres. Cela dit, tous les modèles offrent un son très correct. Le myX-5, le Trium 110, le Fisio 620, de Philips, et le GD 75, de Panasonic, disposent en outre d’une fonction mains-libres efficace : leur haut-parleur est puissant. Côté sensibilité, les deux modèles d’Alcatel arrivent nettement en tête. En revanche, le myX-5, de Sagem, perd facilement le réseau, de même que le SL45i, de Siemens. Tous les autres téléphones ont une sensibilité moyenne, mais correcte. Enfin, sur le plan de l’autonomie, essentielle pour de longues conversations, c’est sans conteste le T68i, de Sony-Ericsson, qui se classe premier. Mais c’est un mobile haut de gamme, très perfectionné et inutilement cher pour téléphoner seulement. Le meilleur compromis se trouve du côté du 3510, de Nokia, ou du GD 75, de Panasonic, qui valent tous deux 259 euros (1 699 F). Evitez le Fisio 121, de Philips (140 euros, soit 918 F). Il affiche l’autonomie la plus faible de ce dossier : 1 h 15.
Les critères de choix : L’écran et les fonctions annexes Pour passer de la voix au multimédia Désormais, le téléphone mobile permet aussi de communiquer autrement que par la voix. Sans parler des messages courts (SMS) et des messages enrichis de sons et d’images (MMS), il peut servir à échanger des e-mails. Certains modèles vous donneront même accès à des services de données pour vous informer, jouer ou travailler, aux normes WAP ou i-mode. Le téléphone devient, en outre, capable de télécharger de nouvelles sonneries, des logos et des jeux. Pour toutes ces fonctions multimédias, la lisibilité et la taille de l’écran sont essentielles, de même que la facilité d’utilisation du clavier et la simplicité de navigation dans les menus. Autre élément important : la capacité du téléphone à stocker et à exploiter différents formats d’images, de sons et même d’applications. En effet, la plupart des modèles de ce dossier mettent à votre disposition des programmes d’agenda, de répertoire, de calculatrice, de convertisseur, et d’alarme. Enfin, quelques mobiles acceptent des accessoires optionnels, appareil photo numérique ou lecteur MP3. Certains permettent même de synchroniser leurs données avec un ordinateur. Ils achèvent ainsi de se transformer en outils multimédias pour le travail ou le divertissement. Dans cette catégorie, le T68i, de Sony-Ericsson, arrive en tête : écran couleur, messages MMS, échange d’e-mails, liaison sans fil Bluetooth et, en option, lecteur MP3 et appareil photo numérique ne l’empêchent pas d’être petit et léger.
Les critères de choix : La facilité d’emploi Pour éviter tendinite et mal de tête Pour bien utiliser un mobile, il faut se sentir à l’aise et le maîtriser. Cela passe indéniablement par une bonne conception du clavier et des menus, et par la qualité de la documentation. L’emplacement, la taille et l’espacement des touches de même que leur sensibilité (frappe franche, sans raté) constituent le premier critère déterminant. Sur ce plan, le SL45i, de Siemens, nous a convaincu, de même que les modèles 3510 et 6510, de Nokia. Mention spéciale accordée au T68i, de Sony-Ericsson, ainsi qu’aux GD 67 et GD 75, de Panasonic, dotés d’un joystick à cinq positions. La saisie prédictive, qui accélère l’écriture des messages courts (SMS), est présente sur la plupart des modèles testés. Attention toutefois, le 510, de LG, est doté d’un dictionnaire… en anglais, ce qui enlève beaucoup de son intérêt à cette fonction. La navigation dans les menus est excellente sur le SGH-T100, de Samsung, très bonne sur les 3510 et 6510, de Nokia, et correcte sur les autres modèles à l’exception des Fisio 121 et 620, de Philips, ou du my 3078, de Sagem. Enfin, la documentation associée aux Trium 110, de Mitsubishi, SGH-T100, de Samsung, M50 et SL45i, de Siemens, et T68i de Sony- Ericsson, est jugée excellente (10/10) et très bonne pour la majorité des autres modèles (8/10).
Les critères de choix : La taille et le poids Pour avoir un grand écran sur un petit téléphone Pour pouvoir le glisser dans la poche d’une veste, un téléphone doit être peu encombrant et léger. Il ne doit néanmoins pas être trop petit. Car la miniaturisation à outrance a aussi des inconvénients, pour la taille de l’écran notamment. Là encore, ce qui doit dicter votre choix, ce sont vos besoins et vos conditions d’utilisation. En moyenne, un portable pour un usage classique (coups de fil, envois de SMS…) ne saurait dépasser 100 g et 10 cm de hauteur. Pour un usage plus poussé (services WAP, jeux, etc.), c’est avant tout la taille de l’écran qui prime, mais l’encombrement ne doit pas être beaucoup plus important (110 g, 11 cm). Pour un usage professionnel ou multimédia, on admettra une hauteur plus élevée (12 cm), mais à condition que ce soit au profit de l’écran et du clavier. Tous les mobiles de notre sélection entrent dans ce gabarit. Les modèles One Touch 512 et 715, d’Alcatel, 6510, de Nokia, M50 et SL45i, de Siemens, et T68i, de Sony-Ericsson, offrent les meilleurs compromis entre le nombre de fonctions proposées et l’encombrement.
Les critères de choix : La compatibilité avec les réseaux Pour communiquer en France comme à l’étranger Tous les téléphones mobiles ne sont pas compatibles avec tous les réseaux. En Europe, les normes utilisées sont le GSM 900 et 1 800 pour la voix, et le GPRS pour les données. Sur le continent nord-américain (Etats-Unis et Canada), le GSM n’existe qu’en 1 900 MHz. En Afrique comme dans les pays de l’Est, c’est la norme GSM 900 qui domine. En Asie, le GSM 900 côtoie le CDMA (One ou 2000) sur des bandes de fréquences différentes. Au Japon enfin, quatre normes s’affrontent : le PDC, le PHS, le CDMA et le W-CDMA (proche de l’UMTS). De fait, les téléphones mobiles de notre sélection ne fonctionnent pas au pays du Soleil-Levant. Seuls les T68i, de Sony-Ericsson, et V60i, de Motorola, sont tribandes (900, 1 800 et 1900), et donc compatibles avec tous les réseaux GSM nord- américains. Tous les autres mobiles sont bibandes (900 et 1 800 MHz). Enfin, neuf modèles, sur les 17 mobiles de notre sélection, sont compatibles GPRS pour l’échange de données. Le débit théorique, qui dépend à la fois de leur classe (numérotée de 1 à 29) et du réseau (capacité, nombre d’utilisateurs, distance…), ne dépasse par les 40 kbit/s.
Les critères de choix : Le design et la personnalisation Pour se distinguer ! Avec ou sans clapet ? Antenne intégrée ou non ? Couleur vive ou noir classique ? Question de goût. Le design et la couleur sont des critères subjectifs, mais ils comptent beaucoup dans le choix d’un appareil. Les possibilités de personnalisation d’un mobile revêtent une importance majeure pour qui souhaite un téléphone unique. Les modèles offrant des coques interchangeables sont les plus versatiles. Notre sélection en compte sept : les modèles de Nokia, de Motorola, de Philips, de Siemens, et le myX-5, de Sagem. Viennent ensuite les sonneries et fonds d’écran téléchargeables. Sur ce plan, c’est indéniablement deux modèles haut de gamme, le myX-5, de Sagem, et le SGH-T100, de Samsung, qui arrivent en tête avec des sonneries polyphoniques et des fonds d’écran couleur personnalisables. D’une manière générale, plus les modèles sont évolués, plus leur degré de personnalisation est élevé, en raison notamment des facultés de téléchargement de fonds d’écran en couleurs, d’animations, d’économiseur d’écran et de sonneries. Attention : on ne peut pas personnaliser le 510, de LG.
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