Une grande facilité d’utilisation
Les aides en ligne sont complètes. Outre le texte explicatif, la plupart des fonctions du programme (ici MediaStudio Pro 6.5) sont illustrées par une copie d’écran.Les manuels livrés avec les logiciels testés pour ce comparatif ne se valent pas. Certains d’entre eux n’ont pas, notamment, le guide pas à pas pourtant très utile pour vous faire découvrir rapidement les possibilités offertes par le programme.En revanche, toutes les aides en ligne reprennent intégralement les informations du manuel imprimé, ce qui est pratique. Quant à l’aide contextuelle, qui vous fait gagner du temps puisqu’elle fournit automatiquement la solution à vos problèmes, elle est absente de deux logiciels, Premiere 6.0, d’Adobe, et de Studio 7, de Pinnacle.Mais la facilité d’utilisation ne se résume pas à une documentation et à des aides bien conçues. Elle est aussi tributaire des fonctions du logiciel. L’une des plus importantes : pouvoir annuler au moins la dernière action, en cas d’erreur. Certains logiciels ne permettent qu’un seul retour en arrière alors que d’autres peuvent annuler un nombre quasi illimité d’actions.Autre outil très utile, l’historique des opérations, qui récapitule toutes les manipulations effectuées sur un fichier. Seuls les deux programmes les plus chers de notre sélection vous offrent cet outil.
Une acquisition aisée et rapide des vidéos
Pour récupérer la vidéo d’un caméscope DV, on lance sa lecture à partir du panneau de contrôle du logiciel.Pour créer autant de fichiers que de prises de vues, tous les logiciels testés repèrent les différentes séquences qui se succèdent sur la vidéo de départ. Cela s’appelle le dérushage automatique. Lors de cette opération, trois des cinq logiciels testés n’importent les séquences que sous la forme de fichiers en basse définition, ce qui est rapide, prend peu de place et suffit pour effectuer le montage. Vous n’importerez la vidéo au format DV qu’une fois le montage terminé. Cela vous évitera d’encombrer votre disque dur avec les séquences qui seront éliminées (une heure de vidéo numérique au format DV occupe 16 Go).Les deux logiciels, VideoStudio 5.0 et MediaStudio Pro 6.5, de Ulead, recopient sur le disque dur la totalité du film à monter au format DV, qui occupe, de fait, beaucoup d’espace.
D’importantes possibilités de montage
Le banc de montage constitue le c?”ur du logiciel (ici MediaStudio Pro 6.5). C’est là que vous agencez les scènes, que vous ajoutez effets, transitions, son…Si le montage n’est pour vous qu’une activité occasionnelle (monter le film de vos vacances, la vidéo d’un mariage ou d’un baptême), un logiciel proposant une ou deux pistes vidéo et une piste audio vous suffira.Mais si vous devez vous lancer dans des montages élaborés pour réaliser, par exemple, des documentaires ou des vidéos pour votre entreprise, il vous faut un produit offrant plus de liberté dans la créativité.Choisissez un programme disposant de nombreuses pistes. Cela vous simplifiera la tâche. Vous pourrez en effet affecter des pistes différentes aux séquences vidéo, aux effets de transition, à la musique de fond, au commentaire, aux bruits, aux effets spéciaux…Avec les deux produits haut de gamme de ce comparatif, Premiere 6.0, d’Adobe, et MediaStudio Pro 6.5, d’Ulead, vous pourrez ajouter des pistes supplémentaires en cours de montage. Tous les logiciels testés offrent une bibliothèque de transitions plus ou moins riche permettant de passer d’une séquence vidéo à une autre (fondu enchaîné, etc.).
Une gestion simple de la bande-son
Un module d’acquisition et de retouche audio est proposé dans certains logiciels, comme MediaStudio Pro 6.5, de Ulead.Tous les logiciels testés permettent de modifier l’ambiance sonore d’une séquence vidéo. Vous pourrez ainsi ajouter une musique de fond ou supprimer les sons parasites, les souffles, les dialogues inintelligibles…Si tous les programmes reconnaissent les fichiers au format WAV ou MP3, les deux plus chers n’autorisent pas l’importation de musique directement d’un CD-audio. Pour cela, vous devrez passer par un logiciel de conversion (certains convertisseurs gratuits sont disponibles en téléchargement).
L’exportation dans divers formats
Les divers formats d’exportation sont clairement indiqués dans Studio 7, de Pinnacle. Il suffit de choisir celui qui convient à l’utilisation du fichier final. Dommage que ce logiciel n’exporte pas au format QuickTime.Vous devrez, une fois le montage terminé, exporter le film dans un format adapté au matériel qui sera utilisé pour montrer votre vidéo à votre famille, à vos amis ou à vos clients. Vous pourrez, par exemple, repiquer le film sur une cassette DV insérée dans votre caméscope (si ce dernier est doté d’une entrée DV).Tous les programmes de montage de ce comparatif assurent ce transfert. Ils vous permettront aussi d’enregistrer vos vidéos sur des DVD et sur des CD-ROM. En outre, si votre PC est doté d’une sortie vidéo, vous pourrez créer une cassette au format PAL (ou NTSC), par l’intermédiaire d’un magnétoscope VHS.Attention, seuls VideoWave 4.0, de MGI, et MediaStudio Pro 6.5, de Ulead, prévoient l’exportation au format Secam. Pour une diffusion sur Internet, il faut exporter les vidéos aux formats MPEG, Windows Media Player ou QuickTime. Mais ce dernier n’est pas géré par tous les programmes.
Des effets spéciaux nombreux et de qualité
Les programmes testés sont loin de se valoir pour les effets spéciaux. Studio 7 en met seulement 5 à disposition, alors que MediaStudio Pro 6.5 en propose 45 !Les effets spéciaux sont classés par genre dans le logiciel Premiere 6.0, d’Adobe. Une fenêtre d’aperçu permet de juger du résultat final.Vos films seront montés en quelques minutes, si vous vous contentez de supprimer les séquences que vous jugez sans intérêt. Le résultat est acceptable, mais le plus souvent assez banal.Pour l’améliorer, le logiciel doit vous permettre d’aller plus loin. Même un produit ne valant que 105 euros (690 F) fournit un minimum d’outils pour mettre en valeur les prises de vues. Ainsi, les filtres servent à rehausser les couleurs d’une séquence vidéo ou à agir sur la luminosité et le contraste. Les effets spéciaux, plus ou moins nombreux selon les logiciels, vous permettent d’exercer votre créativité.Par exemple, donner un aspect métallique à une séquence, transformer un film couleur en négatif, passer de la couleur au noir et blanc, ou au sépia, sont quelques-unes de leurs possibilités. Certains programmes, comme Premiere 6.0, d’Adobe, donnent la possibilité de paramétrer les effets spéciaux. Si la création vidéo vous passionne, optez pour un logiciel offrant un grand nombre de ces outils et pouvant en intégrer d’autres par téléchargement ou au moyen de modules additionnels (ou plug-in).
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