Un appareil photo branché sur le Net
Recommandé pour un intranet : Windows Media 4. 1 de Microsoft
Méthodologie des tests Ce comparatif a nécessité le déploiement de trois plates-formes. La plate-forme modem reprenait les caractéristiques d’un particulier connecté à Internet depuis son domicile,…
Méthodologie des tests Ce comparatif a nécessité le déploiement de trois plates-formes. La plate-forme modem reprenait les caractéristiques d’un particulier connecté à Internet depuis son domicile, à ceci près que le serveur se situait directement derrière le routeur d’accès, ce qui a éliminé les temps de latence dus à la traversée des réseaux. Les tests ont été réalisés à la vitesse de connexion de 49 kbit/s. La deuxième plate-forme était installée avec une topologie de réseau local connecté à Internet par un routeur RNIS. Le routeur d’accès était compatible avec le protocole Multilink PPP, qui permet d’exploiter deux canaux B, soit 128 kbit/s de bande passante. La fonction NAT (Network Address Translation) était active (les stations multimédias sont invisibles de l’extérieur). Dans la dernière configuration, le LAN, les postes clients accédaient au serveur de flux vidéo à travers un réseau Ethernet 10Base-T non commuté. Un analyseur réseau HP en mode bypass a mesuré la bande passante consommée par le flux vidéo. L’acquisition de la vidéo s’est faite au format américain NTSC, à 30 images/s, et non au format européen PAL. La taille de l’image a été adaptée en fonction du débit : 160 x 120 pixels pour les tests avec modem, et 320 x 240 pixels pour les tests LAN. Les échantillons musicaux ont été notés ” à l’oreille ” par un jury de trois personnes.
Clients et plug-in Destinés à tous les utilisateurs, les lecteurs sont des logiciels simples à mettre en ?”uvre. La plupart des clients lisent les formats AVI et MPEG-1. Attention à l’encodage d’origine. Au cours de nos tests, certains fichiers AVI étaient reconnus ou non en fonction du codec avec lesquels ils avaient été encodés. Les plug-in récupérés sur Internet complètent les lecteurs. C’est d’autant plus nécessaire que RealPlayer de RealNetworks, dans sa version de base, ne lit pas les fichiers MPEG-1 et 2, ni les MOV de QuickTime. Concernant le son, tous les lecteurs testés ont reconnu les fichiers MP3, ainsi que les formats WAV, AU, SND, Midi. Le Windows Media Player de Microsoft sert aussi à la lecture de CD audio, de même que QuickTime mais, pour ce dernier, uniquement dans un environnement Macintosh. Windows Media Player permet d’encoder de la musique en MP3 pour l’envoyer directement vers un baladeur adapté. Pour le streaming, les lecteurs ne lisent que les formats de fichiers qui leur sont propres : ASF pour Microsoft, RM pour RealNetworks et MOV pour QuickTime. RealSystem et QuickTime permettent de lire les images fixes, une fonction oubliée chez Microsoft. Cela peut se révéler utile, notamment pour les présentations multimédias qui incluent des images, du texte, de la vidéo et du son. Enfin, les trois concurrents sont adaptés à la lecture de fichiers de présentation Macromedia Flash. Windows Media 4. 1 de Microsoft. Il dispose du lecteur le plus simple à utiliser. La configuration de la vitesse est facilitée par un mode d’autodétection. QuickTime 2. 0. 1 d’Apple et RealSystem G2 7. 0 de RealNetworks. Ils acceptent le format SMIL 1. 0 destiné aux présentations intégrant texte, son, graphiques et vidéo.
Fonctions d’encodage Les serveurs de Microsoft et de RealNetworks se distinguent d’emblée de celui d’Apple. Outre leur capacité à encoder des applications de vidéo à la demande, leurs logiciels peuvent prendre en charge la diffusion d’événements en direct. Globalement, les niveaux de compression sont très puissants. Dans le cas d’un accès par modem, Windows Media 4. 1 et RealSystem permettent de réduire une vidéo d’une taille initiale d’une cinquantaine de mégaoctets à un fichier de quelques centaines de kilo-octets. Ces deux solutions sont encore les seules capables d’encoder une vidéo avec plusieurs vitesses de transmission dans un même fichier. Par exemple, un fichier peut contenir des débits de 22 kbit/s, 28 kbit/s, 34 kbit/s, 46 kbit/s, 64 kbit/s et 100 kbit/s, soit l’ensemble des débits utilisés par les clients (modem, ISDN 64K et Dual ISDN). Cette caractéristique permet à l’application cliente de choisir automatiquement le débit qui correspond à sa vitesse de connexion. Cela évite d’avoir un fichier différent pour chaque débit. C’est aussi plus pratique pour l’administrateur et pour le client. En définitive, le serveur de RealNetworks l’emporte sur celui de Microsoft, par sa capacité à acquérir de la vidéo à partir de fichiers MPEG-1. RealSystem G2 7. 0 de RealNetworks. Le mode de prévisualisation du serveur de RealNetworks permet de voir la vidéo source et la vidéo encodée l’une à côté de l’autre. De plus, on dispose d’une aide en ligne complète et d’un assistant de configuration. Windows Media 4. 1 de Microsoft. Il dispose d’un encodeur simple et efficace, mais il ne permet pas de réaliser des effets sur la vidéo à moins de faire appel à d’autres logiciels de l’éditeur.
Mesures audio et vidéo en WAN Pour ce critère, le classement des éditeurs varie en fonction du débit (modem ou RNIS), de la complexité de la séquence vidéo et de la nature du flux transporté (son ou image). Avec une connexion modem, RealNetworks se distingue vis-à-vis de ses concurrents dans le domaine de la vidéo. Quand la séquence vidéo est simple, c’est-à-dire quand une seule partie de l’image change, RealSystem, en mode modem, est le seul capable d’afficher 25 images/s lorsque ses concurrents se limitent à 10 images/s. Cependant, dès lors que l’image est plus complexe à reproduire, il n’en affiche plus que 5 par seconde pour conserver une certaine qualité, se classant derrière QuickTime (10 images/s) et Windows Media 4. 1 (5,6 images/s). Mais pour un accès à 128 kbit/s, le serveur de RealNetworks reste le plus efficace en termes d’affichage, quelle que soit la complexité de la séquence. Dans le domaine audio aussi, que ce soit en bas ou haut débit, RealSystem obtient les meilleures notes. Avec un débit de 16 kbit/s, il réussit même quasiment à annuler le souffle métallique du son, alors qu’à 8 kbit/s, celui-ci est écrasé, sourd, et ne permet pas de distinguer tous les instruments des échantillons musicaux. Real System G2 7. 0 de RealNetworks. En mode modem, il permet d’atteindre 25 images/s pour des images simples, mais 5 images/s seulement en cas de succession rapide pour préserver une certaine qualité. QuickTime 2. 0. 1 d’Apple. QuickTime respecte scrupuleusement le nombre d’images/s parfois au détriment de la qualité
Mesures audio et vidéo en LAN Les écarts pour ce test sont négligeables. Les trois solutions tirent bien profit de la bande passante de 10 Mbit/s offerte par le réseau local en Ethernet. Ils restituent correctement 25 images/s. Windows Media s’en sort le mieux, offrant un débit réseau réel le plus proche de celui demandé. Pour le test audio, RealSystem et Windows Media traitent avec efficacité les échantillons sonores, et disposent d’un débit de codec de 96 kbit/s, soit le double de QuickTime. Même en encombrant le réseau local par le lancement de 5 sessions clientes, aucun ralentissement n’a été constaté sur les postes clients. Windows Media 4. 1 de Microsoft. Le codage du serveur de Microsoft occupe le moins de bande passante. RealSystem G2 7. 0 de RealNetworks. Au coude à coude avec son concurrent, RealSystem peine un peu lorsque l’encha”nement des images est très rapide.
Administration et intégration Les serveurs de streaming de Microsoft et d’Apple existent pour de nombreux systèmes d’exploitation. En termes de richesse de protocoles, RealSystem et QuickTime, contrairement à Windows Media, reconnaissent RTSP (Real Time Streaming Protocol), protocole de contrôle dédié aux flux multimédias. Microsoft et RealNetworks proposent aussi un protocole propriétaire d’acheminement des flux : MMS pour le premier, PNA pour le second. Ces deux serveurs sont capables, enfin, de changer automatiquement de débit en cours de lecture, en fonction du nombre de clients ou de la qualité du réseau, ce qui n’est pas le cas de QuickTime. En ce qui concerne l’administration, RealSystem est le seul à être géré par une interface web. Depuis n’importe quel poste disposant d’un navigateur, on accède aux fonctions d’administration en utilisant une URL particulière sur un port adéquat. Le serveur de Microsoft exige l’installation sur le poste d’administration d’un logiciel spécifique : Windows Media Administrator. RealSystem G2 7. 0 de RealNetworks. Il ajuste automatiquement le mode de transport UDP ou TCP sur un routeur RNIS qui effectue de la translation d’adresse (fonction NAT). Windows Media 4. 1 de Microsoft. Il nécessite le logiciel Windows Media Administrator pour permettre une gestion à distance d’un ou plusieurs serveurs de streaming.
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