Méthodologie des tests Nous voulions privilégier les périphériques ayant pour caractéristiques une interface USB, une résolution optique minimale de 600 p/p, un prix inférieur à 4…
Méthodologie des tests Nous voulions privilégier les périphériques ayant pour caractéristiques une interface USB, une résolution optique minimale de 600 p/p, un prix inférieur à 4 000 F ht, et livrés de préférence avec un chargeur de documents (ADF). Mais, les produits disponibles sur le marché ne permettant pas de réunir cinq scanners répondant à ces critères, nous avons introduit des modèles avec une interface unique en SCSI. Pour mesurer la rapidité de numérisation des documents monochromes, nous avons utilisé une page de test A4 en noir et blanc en 600 p/p, qui a aussi servi pour tester la qualité du logiciel de reconnaissance optique de caractères (OCR) livré avec le scanner. Une photo argentique 9 x 13, numérisée en 600 p/p, ainsi qu’une photo tramée, numérisée en 150 p/p, ont été utilisées pour tester la vitesse et la qualité (notée par un jury) de numérisation des documents en couleur. La notation de la facilité d’utilisation du scanner dépendait de la simplicité d’installation du pilote et des logiciels, ainsi que de critères tels que la facilité d’utilisation des boutons. La richesse du pilote est aussi entrée en ligne de compte pour ce dernier critère, au niveau des différents réglages comme des fonctions avancées. Dernier critère, l’adaptation aux traitements répétitifs a été notée en examinant la rapidité de numérisation avec l’ADF et ses possibilités.
LES CRITÈRES DE CHOIX : Traitements répétitifs Seuls trois modèles parmi les cinq soumis à nos tests peuvent recevoir un ADF (chargeur de document) : le M3091DC de Fujitsu en standard, le Perfection 1200 Photo d’Epson et le CanoScan FB1200S de Canon. Grâce à sa technologie à défilement, le scanner de Fujitsu est vainqueur avec 73 secondes pour numériser 5 pages de texte en 600 p/p. Néanmoins, l’interpolation qu’il fait de l’image en 600 p/p se fait au détriment de la précision de la numérisation. Le périphérique proposé par Fujitsu numérise en recto verso. Le scanner d’Epson réalise le deuxième temps pour le même document, suivi de celui de Canon.
Le M3091DC de Fujitsu
Le Perfection 1200 Photo d’Epson
LES CRITÈRES DE CHOIX : Rapidité en mode monochrome Le MD3091DC de Fujitsu est le plus rapide, il numérise un document monochrome en 14,5 secondes grâce à sa technologie à défilement. Ses concurrents dans ce comparatif utilisent une technologie, plus classique, qui consiste à déposer le document sur une vitre. Derrière le scanner de Fujitsu, le Perfection 1200 Photo d’Epson numérise en 27 secondes avec une interface USB, le modèle de Canon en 31 secondes et celui de Microtek en 32,5 secondes, tous deux en mode SCSI. Avant-dernier du classement avec 50,5 secondes en USB, le HP ScanJet 4300C surpasse néanmoins le SnapScan e50 d’Agfa qui réalise le traitement en presque deux minutes ! (113 secondes). Les différences de performances entre ces appareils sont dues en partie à leurs moteurs d’entra”nement du bloc optique et à une gestion plus ou moins optimisée de l’interface de transmission des données.
Le M3091DC de Fujitsu
Le Perfection 1200 Photo d’Epson
LES CRITÈRES DE CHOIX : Rapidité en mode couleur En utilisant une photo couleur de type argentique, le scanner de Microtek, avec son interface SCSI, l’emporte sur celui de Fujitsu (respectivement 22 et 24,5 secondes). La performance du M3091DC de Fujitsu doit être modérée, l’image n’étant transmise qu’en 300 p/p avant de subir une interpolation par logiciel en 600 p/p. Avec une performance moindre (34,5 secondes), le scanner d’Epson devance le modèle de HP (49,5 secondes, en mode USB), le CanoScan FB1200S de Canon et le SnapScan e50 d’Agfa (89 secondes). Pour ce critère, le transfert des données est prioritaire, l’image pesant ici 16 Mo sur une petite surface, contre 4 Mo pour un document texte sur la page entière. Lorsqu’il s’agit de numériser une photo tramée (issue d’un magazine, par exemple), le scanner de Fujitsu prend cette fois la première position avec 10,5 secondes, tandis que celui d’Agfa réalise l’opération en 89 secondes, finissant, là encore, à la dernière place.
Le ScanMaker X12USL de Microtek
Le M3091DC de Fujitsu
LES CRITÈRES DE CHOIX : Qualité couleur Nous avons comparé pour ce critère la qualité de numérisation d’une photo couleur argentique avec celle d’une photo tramée composée de points de couleurs superposés. Dans le premier cas, le scanner d’Epson se montre le plus efficace, même s’il est suivi de très près par presque tous les autres scanners qui obtiennent des notes très légèrement inférieures. Seul le scanner de Fujitsu ne semble pas conçu pour numériser des photos couleur de qualité. Pour sa part, le scanner d’Agfa renforce artificiellement les détails par logiciel, entra”nant une pixelisation exagérée de la photo à certains endroits. Avec les modèles d’Epson et de Microtek (ce dernier est le seul à être équipé d’un dos à transparent), la qualité de numérisation est correcte. Lorsqu’il s’agit d’un document tramé, la qualité du scanner de Fujitsu laisse encore à désirer, tandis que ses concurrents obtiennent de bons résultats, le scanner d’Epson en tête. Grâce à leur fonction logicielle de détramage, ces modèles suppriment les granulations de la photo tramée, au point d’obtenir une qualité de numérisation égale à celle d’une photo argentique.
Le Perfection 1200 Photo d’Epson
Le CanoScan FB1200S de Canon
LES CRITÈRES DE CHOIX : Qualité monochrome en OCR Cette fois, c’est la qualité du logiciel qui permet de faire la différence. Les résultats sont implicitement liés au choix du constructeur. Epson a eu recours au logiciel TextBridge Classic 2. 0. Si son interface semble assez pauvre, il affiche d’indéniables qualités en reconnaissance. Précisons également qu’il est le seul à s’intégrer dans Word 2000, malgré un message d’erreur inopportun lors de l’installation. Les scanners de Canon et de Microtek sont livrés, eux, avec OmniPage 5. 1 (version allégée). L’interface est vieillissante et la qualité de reconnaissance du document testé a été assez approximative. En revanche, avec Readiris 4. 17, le SnapScan e50 d’Agfa est doté d’une application performante et complète qui s’enrichit progressivement grâce à un module d’apprentissage. Même constat pour le scanner de HP, doté également du moteur Readiris, intégré dans le pilote Twain HP Precision Scan. Il n’a pourtant pas permis de lancer la reconnaissance autrement qu’en 300 p/p. Finalement, à l’exception du scanner d’Agfa, mieux vaut se procurer un logiciel de reconnaissance professionnel.
Le SnapScan e50 d’Agfa
Le Perfection 1200 Photo d’Epson.
LES CRITÈRES DE CHOIX : Installation et utilisation Tous ces scanners s’installent sans problèmes majeurs. Ceux d’Epson et de Microtek se distinguent par leurs pilotes qui permettent une utilisation en mode simplifié et détaillé. De plus, grâce à une fonction de numérisation par lot, ils peuvent numériser plusieurs parties d’une même page en une seule passe. C’est également le cas pour le scanner d’Agfa. Le pilote proposé par HP est perfectible et relance systématiquement la prévisualisation d’un document dès lors que l’on active certains réglages comme le détramage. Enfin, les scanners équipés d’une interface USB (Epson, Agfa, HP et Microtek) peuvent être branchés à chaud et évitent l’installation fastidieuse d’une carte SCSI.
Le Perfection 1200 Photo d’Epson
Le ScanMaker X12USL de Microtek
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