Rapidité de numérisation
Privilégiez l’interface
La rapidité de numérisation varie considérablement d’un scanner à l’autre. Selon les modèles, il nous a fallu entre 22 secondes et 1 minute 45 secondes pour traiter un document photographique standard (9 x 13 cm) avec une résolution de 600 points par pouce. Les appareils dotés d’une interface SCSI se montrent souvent les plus rapides. Mais ils requièrent l’installation d’une carte d’extension (généralement fournie en standard avec le scanner) à l’intérieur du PC, une opération délicate pour les néophytes. L’interface USB offre un bon compromis : elle est plus rapide que l’interface parallèle (pour un même scanner) et sa mise en ?”uvre se résume au branchement d’un câble. (*)
Richesse des réglages et facilité d’utilisation
Le logiciel fait souvent la différence
La multiplicité des réglages possibles sur les appareils ne doit pas nuire à leur facilité d’utilisation. Malheureusement, c’est très souvent le cas lorsque le logiciel de gestion fait apparaître de trop nombreux paramètres de numérisation, la plupart du temps difficiles à maîtriser. Pour contourner cette difficulté, les meilleurs logiciels ajustent eux-mêmes les paramètres de numérisation en fonction de la nature du document à traiter. Cependant, afin de satisfaire les utilisateurs les plus exigeants, les réglages fins demeurent accessibles par le biais d’un menu spécifique.
Les touches placées à l’avant de certains scanners facilitent considérablement les tâches de bureautique : il suffit d’une pression pour effectuer une photocopie, envoyer une télécopie… Le logiciel de pilotage du scanner se charge lui-même de déclencher la numérisation du document avec les paramètres adaptés et de lancer le logiciel de bureautique nécessaire (logiciel d’impression ou de communication, traitement de texte, etc).
Qualité du rendu
Inutile d’opter pour les plus hautes résolutions
Tous les scanners testés dans ce banc d’essai comparatif offrent une résolution de numérisation supérieure à 300 p/p (points par pouce), une valeur amplement suffisante pour répondre à la plupart des besoins. Le passage de 300 à 600 p/p, voire à 1 200 p/p, se justifie principalement dans deux cas : l’agrandissement de petits documents et la numérisation de diapositives. Cela permet d’atténuer les effets d’escalier, visibles sur les détails numérisés en 300 p/p lorsqu’ils sont agrandis plusieurs fois. En contrepartie, la taille des fichiers d’images numérisées en haute résolution est théoriquement multipliée par quatre (600 p/p) et par seize (1 200 p/p).
300 p/p
Agrandi quatre fois, cet extrait de document numérisé en 300 p/p donne un résultat un peu flou, les contours des détails sont peu précis.
600 p/p
Avec une meilleure résolution, les effets d’escalier s’estompent.
1 200 p/p
En augmentant encore la résolution, on obtient une excellente précision.
Détramage des images de magazines
Une opération presque toujours réussie
de rares exceptions près, la fonction de détramage des scanners testés pour les besoins de ce dossier se révèle efficace. Cela permet d’atténuer considérablement, voire de supprimer les effets de moirage indésirables. Ces derniers apparaissent lors de la numérisation de documents tramés, pour lesquels les couleurs sont restituées par assemblage de points. C’est le cas des pages de magazines, des journaux en couleurs, des encyclopédies, etc.
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