Passer au contenu

Les courtiers en ligne proches d’une sortie de crise ?

Le nombre d’ordres en ligne n’a jamais été si important depuis l’éclatement de la bulle internet. Une situation qui profite principalement aux trois leaders du marché.

Le courtage en ligne va mieux. Le nombre d’ordres n’a jamais connu pareil niveau depuis 3 ans, même si on reste loin du record historique de mars 2000, avec plus de 1,3 million d’ordres passés en ligne. Ainsi, en mai
dernier, l’activité des courtiers en ligne a progressé de 22,2 % par rapport au mois précédent pour atteindre environ 696 000 ordres, d’après l’association Brokers on Line. Juin confirmait cette tendance, avec une activité
soutenue : 633 000 ordres ont ainsi été passés.Au total, le second trimestre 2003 a connu une augmentation du courtage en ligne de 20 % par rapport au premier trimestre, marqué par une atonie liée à l’attente de la guerre en Irak. Ces bons résultats s’expliquent sans aucun
doute par l’évolution à la hausse des indices boursiers. Mais ils tendent également à prouver que le courtage en ligne est ‘ entré dans les m?”urs ‘ des donneurs d’ordre. D’autant que les acteurs sont
aujourd’hui clairement identifiés.

70 % du marché verrouillé par trois acteurs

Trois années de déroute boursière ont malmené les sociétés de courtage. La moitié d’entre elles a ainsi disparu. Parallèlement, la concentration du secteur s’est accélérée pour permettre à trois leaders d’accaparer le marché.Ainsi, Fimatex concentre aujourd’hui plus de 38 % de part de marché et fait figure de numéro un. Une position que le courtier doit en partie à l’acquisition de Selftrade, la filiale de l’Allemand DAB Bank. A la fin de
l’année 2002, Fimatex a mis la main sur Selftrade pour 62 millions d’euros, après avoir laissé échapper Consors au profit de son principal rival BNP-Paribas.En mettant la main sur les 300 000 comptes de l’allemand Consors par l’intermédaire de sa filiale Cortal, BNP-Paribas détient aujourd’hui plus de 21 % de part de marché. Tandis que Fortuneo sest attribué 10 % du marché
grâce à diverses opérations de croissance externe, dont le rachat de Direct Finance en juin dernier.Les autres courtiers doivent donc se contenter des 31 % de part de marché restants. Ce qui fait dire à certains observateurs que les concentrations devraient se poursuivre dans les mois à venir.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Hélène Puel