Après les NTIC, le département des Côtes d’Armor lance un ambitieux programme ciblant les biotechnologies. En effet, décidé à multiplier les réussites telle celle de Highwave Optical Technologies, le conseil général ne veut pas pour autant abandonner son patrimoine rural. Alain Besso, directeur des systèmes d’infor- mation des Côtes d’Armor, est impliqué dans ces nouveaux projets.Highwave Optical Technologies, une start up issue du Cnet (Centre de recherche de France Télécom) et spécialisée dans les sous-systèmes pour réseaux optiques (multiplexeurs), représente l’un des succès emblématiques de la net économie. Elle est installée sur le pôle de Lannion et de Pleumeur-Bodou avec d’autres entreprises de pointe.Désormais, c’est l’agroalimentaire qui reçoit sa dose de nouvelles technologies. Le conseil général et son bras économique, Côtes d’Armor Développement, espèrent attirer de nouvelles jeunes pousses qui se consacrent à la recherche et à la formation dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage, à l’instar du centre de recherche de l’Agence française de sécurité alimentaire, déjà présent.
10 millions de francs par Côtes d’Armor numériques
En parallèle – et pour aller plus loin – le département lance le programme Côtes d’Armor Numériques, doté, pour l’instant, de 10 millions de francs. Il s’appuie sur l’arrivée, près de Saint-Brieuc, du nouveau câble en fibre optique de l’Américain Flag Telecom, qui devrait attirer d’autres opérateurs et faire baisser le prix des transmissions de données. En y ajoutant l’offre de bureaux, en pépinières et incubateurs, que le département est en train de réaliser à Lannion, Saint-Brieuc et Dinan, voilà de quoi favoriser l’arrivée de jeunes pousses.La région Bretagne, avec sa Société de développement régional, apporte le capital-risque et développement. Et pour dynamiser et maintenir l’esprit entrepreneurial, Côtes d’Armor Développement a lancé le Club des créateurs d’entreprise, ainsi que des réunions de networking, qui font se rencontrer, les unes chez les autres, les entreprises.“Ces projets n’auraient pas de sens sans un travail en profondeur de plusieurs années, précise Alain Besso, directeur des systèmes d’information. Le conseil général finance l’équipement des écoles et des collèges, multiplie les points internet avec le programme Cybercommunes, et réalise la troisième génération de son site web. Dans ce département rural, les esprits sont mûrs pour les nouvelles technologies.”
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