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Les confettis de l’État actionnaire

Comme on évoquait hier les confettis d’empire, on parlera demain des confettis de l’État actionnaire. L’issue du prochain verdict électoral n’y fera rien. Michel Bon, président…

Comme on évoquait hier les confettis d’empire, on parlera demain des confettis de l’État actionnaire. L’issue du prochain verdict électoral n’y fera rien. Michel Bon, président de France Telecom, a estimé que la participation de l’État dans son entreprise “n’était plus un sujet doctrinal mais économique”. Outre les cas épineux d’EDF et de France Telecom, une dizaine d’entreprises (EADS-Thalès, Air France, Renault, Dassault Systèmes, Crédit lyonnais, Bull, etc.) devront sans doute s’affranchir de l’atelle étatique. Jean-François Copé, secrétaire général du RPR, rêve des 50 milliards d’euros que pourrait procurer la vente des actifs de l’État. C’est vite pensé. Mais pour concrétiser une vente, il faut trouver un acheteur. Face à des marchés atones, il serait naïf d’espérer vite placer une telle somme. On objectera que ce montant ne représente que 5 % de la capitalisation totale du CAC 40 (972 milliards d’euros). Rappelons que 50 milliards d’euros, cest plus que la capitalisation du Second Marché (47 milliards) et du Nouveau Marché (40 milliards).* rédacteur en chef adjoint

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Jean-Pierre Savalle*