Le chiffre d’affaires des services de télécommunication réalisé par les opérateurs titulaires d’une licence (hors interconnexion) s’élève à près de 176 milliards de francs en 1999, soit une augmentation de 12,4 % par rapport à 1998. ‘ Cette augmentation est due à la fois à la croissance du chiffre d’affaires des opérateurs déjà présents sur le marché en 1998 et à l’activité des nouveaux opérateurs arrivés sur le marché français au cours de l’année ‘, a précisé Jean-Michel Hubert, président de l’ART.Le nombre d’opérateurs titulaires de licences est passé de soixante-sept à quatre-vingt douze. Selon l’ART, les concurrents de l’opérateur historique ont amélioré leur position, puisque leur part de marché atteint environ 20 %, contre seulement 5 % l’an dernier. Mais en l’absence de dégroupage, cette part de marché n’est obtenue que par le biais des communications nationales et internationales.Le marché des télécoms a été porté par les mobiles et l’accès à Internet, tandis que la téléphonie fixe voit sa part baisser dans le chiffre d’affaires total du marché. La raison en est la baisse des prix : environ 7 %. L’interurbain a baissé, en 1999, de 22 % en moyenne et l’international de 19 %, tandis que les appels passés de téléphones fixes vers des mobiles sont passés de 4 % à 14 %.
La mission du régulateur n’est pas achevée
La téléphonie mobile a continué à progresser à un rythme effrené en 1999 : sa part dans le chiffre d’affaires total des services de télécommunication (hors services d’interconnexion) passe de 16 % à 22,4 %. ‘ La concurrence progresse, a estimé Jean-Michel Hubert. Mais la mission du régulateur n’est pas achevée. ‘
Et le président de l’ART d’évoquer trois dossiers chauds pour le gendarme des télécoms. Le premier est la boucle locale radio : l’ART, qui a épluché deux cent dix-huit dossiers de candidature, attribuera les licences avant le 31 juillet.Sur la troisième génération de mobiles, ou UMTS, l’ART a adapté sa proposition à ce que souhaitait le gouvernement
‘ pour tenir compte des nouvelles données financières et du nouveau calendrier”. La proposition ‘ sera transmise très prochainement au gouvernement pour publication ‘.Enfin, le dégroupage, qui doit permettre un accès direct des opérateurs alternatifs au client final, sera testé en deux phases. A partir du 3 juillet, sept sites seront ouvert aux concurrents. Chaque opérateur pourra choisir un site. Fin septembre, deux sites seront accessibles à chaque opérateur. Selon l’ART, vingt-sept opérateurs se sont pour le moment porté candidats.
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