Passer au contenu

Les compétences informatiques se rangent dans un référentiel

L’outil est destiné aux modules de formations d’une école française, lEmsi à Grenoble, mais pourrait être utilisé par toutes les sociétés.

C’est une première en France. L’Ecole de management des systèmes d’information (Emsi) de Grenoble vient d’élaborer un référentiel de compétences. Il répertorie ainsi cinq grands domaines couvrant
l’ensemble des missions liées aux métiers informatiques : l’infrastructure et l’architecture ; la conception et l’exploitation ; les processus et les métiers de l’entreprise ; le management et
le pilotage ; le marché et la gestion des fournisseurs.Chaque domaine se décline en compétences métier ?” une quinzaine au total. Chacune comprend, d’une part, cinq niveaux, allant de la notion à l’expertise, et, d’autre part, quatre compétences clés
 ?” connaissances, savoir-faire, relationnel et social, et capacités cognitives. Au total, ce référentiel expose 200 définitions ! Il résulte d’un travail de longue haleine (neuf mois de labeur), auquel a participé le
Cigref.

Complémentaire des nomenclatures de métiers

Inédit en France, ce référentiel le serait aussi en Europe, d’après Pierre-Yves Sanséau, enseignant-chercheur de Grenoble Ecole de management et l’un des principaux auteurs du document. ‘ Nous
l’avons conçu comme un outil complémentaire des référentiels métier ‘,
précise Renaud Cornu-Emieux, directeur de l’Emsi.Avec un triple objectif : clarifier les nouvelles missions incombant aux informaticiens ; adapter les cursus de l’école aux attentes des entreprises ; et faciliter l’obtention de la
VAE (validation des acquis par l’expérience). Et Pierre-Yves Sanséau d’ajouter : ‘ Nous voulions disposer d’éléments fiables pour
valider l’expérience non sur la base de la connaissance, mais sur celle des compétences. ‘
D’ores et déjà, un directeur informatique a bénéficié de ce travail en prouvant, devant un jury, qu’il possédait
une quinzaine de compétences sélectionnées.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Anne-Françoise Marès