Depuis l’annonce de sa création en septembre 1999, cette place de marché a accueilli vingt-deux compagnies aériennes supplémentaires, dont des européennes. Le site, dont le nom de baptême n’a pas encore été dévoilé, est conçu de manière à permettre aux internautes de réserver leurs billets sans passer par les agences de voyages ou les discounters, en ligne ou non. Des accords sont également prévus avec des sociétés de location de voitures et des hôtels.Cette action des géants du transport aérien vient en réponse à la multiplication des sites permettant d’acheter des billets en ligne (PriceLine.com, travelprice.com, lastminute.com). Mais ces derniers, regroupés au sein de l’American Society of Travel Agents (ASTA), affirment que ce regroupement signifie tout simplement que “ la cartellisation de l’industrie aérienne se constitue à grande vitesse “. Une accusation évidemment repoussée par les compagnies aériennes pour lesquelles T-2 n’est pas contraire aux lois antitrust.
Des places de marché aux tendances monopolistiques
Reste que cette industrie a maintenant tous les moyens de se passer de ses intermédiaires habituels. Même les billets peuvent être imprimés directement chez le consommateur final. Sans compter que les six compagnies aériennes citées, ainsi que British Ariways et Air France qui font partie de ce regroupement, ont également créé un marché en ligne pour leurs achats de biens et de services.Depuis le début de l’année, le DOJ et la Féderal Trade Commission (FTC) sintéressent de près aux places de marché qui fleurissent dans tous les secteurs. La FTC enquête notamment sur celle créée par Ford et General Motors à destination des équipementiers automobiles.
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