Il n’y a rien de plus facile que d’acheter des contenus en ligne : le visionnage est immédiat, et on peut en profiter jusqu’à la fin des temps… C’est du moins l’attente légitime des clients, et le minimum syndical auquel on peut s’attendre. Mais dans cet ère du tout dématérialisé, plus rien n’est réellement à soi, même après un achat en bonne et due forme.
Le dématérialisé au banc des accusés
Sony a ainsi annoncé que le catalogue Discovery TV allait disparaitre après le 31 décembre « en raison de nos accords de licence de contenus avec les fournisseurs ». Des dizaines de séries et des centaines de saisons de la plateforme ne seront plus disponibles sur PlayStation, y compris chez ceux qui ont acheté ces programmes ! Le contenu sera tout simplement retiré des bibliothèques des clients, sans un mot d’excuse ni même une compensation.
Lorsque Google avait fermé le rideau de Stadia, le moteur de recherche s’était fendu du remboursement intégral des jeux achetés par les (rares) clients du service de cloud gaming. C’était la moindre des choses… Mais ici, Sony ne fait pas un geste. Alors c’est entendu, on se doute que peu d’utilisateurs PlayStation ont acheté des contenus Discovery TV, mais tout de même.
Voilà qui ne manquera pas, en tout cas, de relancer le débat entre contenus dématérialisés et contenus physiques. L’aspect pratique du virtuel lui confère un atout de poids, mais parfois il est plus rentable de se lever du canapé pour glisser un DVD ou un Blu-ray dans la console…
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Source : PlayStation
Quelle est la légalité de cette action ?
C’est quand même très étonnant que l’on ne puisse garder ce que l’on a acheté
Voilà pourquoi je continue d’acheter (et garder) des CD.
Après je les transforme en MP3 et hop je peux les lires sur mon PC, mon téléphone etc…. aussi souvent et aussi longtemps que je le veux.