Manager un projet international nécessite une synergie entre vision globale et action locale.
La recette universelle pour gérer les grands projets internationaux n’existe pas. Mais la plupart des responsables de ces missions somme toute hybrides – elles couvrent à la fois des aspects techniques, organisationnels et stratégiques – respectent des règles communes. Que ce soit pour des projets d’intégration de systèmes, de mise en place mondiale de progiciels de gestion intégré, d’externalisation, ou encore de commerce électronique.Pour n’énoncer que les principales règles, on adoptera en priorité une vision globale du projet tout en tenant compte des différentes cultures, méthodes et habitudes de travail de chaque pays. L’organisation pyramidale, avec un comité de pilotage unique, se révèle souvent la plus appropriée. On y regroupe les savoir-faire et les compétences métier pour assurer la bonne marche du projet.La constitution d’équipes qui sont de cultures différentes (langue, méthode, métier) se fera généralement par un lien artificiel – une compétence métier ou une technologie – avec une méthode de travail commune. Comme la moindre erreur peut être fatale, quand il s’agit d’un projet de dimension internationale, cer- tains utilisent des équipes ” en miroir “, dotées de la même expertise chez l’utilisateur et le prestataire. Plus celles-ci s’adapteront à la totalité du projet, plus elles seront efficaces. La communication entre les intervenants sera donc vitale.Les deux armes de choc ? Le courrier électronique et l’intranet. Pour réagir vite et avoir un suivi permanent des étapes du projet. Le tout assaisonné d’une compréhension des nouveaux repères. Surtout pour des missions internationales de plus courte durée, basées sur des schémas plus flous et sur une répartition des tâches plus mouvante.