Durant les Intel Labs Day, le géant américain des semi-conducteurs a partagé ses avancées en matière de circuits photoniques qui pourraient permettre de repousser les limites des transferts de données actuels. Car à mesure que les centres de données et autres supercalculateurs se développent, les concepteurs de ces machines s’approchent des limites physiques des circuits électriques traditionnels. Un « mur énergétique » (power wall) et un « fossé de bande passante » (bandwidth gap) qui brident la vitesse de transfert des gros volumes de données.
Utilisant le principe du transfert d’informations basées sur la lumière directement au cœur des composants électroniques, l’informatique photonique devrait permettre de faire sauter ces barrières… si on arrive à créer les composants adéquats ! Lors de ses Labs Day, Intel a présenté une partie de ses succès dans le développement de sa future chaîne informatique photonique :
- Des micromodulateurs optiques mille fois plus petits que ceux d’aujourd’hui, qui pourront être intégrés directement au sein des puces
- Le premier photodétecteur 100% silicium qui permet d’abaisser les capacités de détection de la lumière en dessous de la tranche 1,3-1,6 micromètre.
- Le multiplexage par division de la longueur d’onde, une technique qui permet d’augmenter la densité d’informations transmises par une fibre optique.
- L’intégration de capteur CMOS directement au sein des processeurs, qui permet tout à la fois de faire baisser la quantité d’énergie, d’augmenter la bande passante et de réduire l’espace utilisé par l’appareillage.
Une fois arrivés à maturité et assemblés, tous ces « blocs » de technologie photonique qui ne sont pour l’heure que des exploits de laboratoire permettront, un jour peut-être, de donner corps à la vision du futur selon Intel. Un futur où « la lumière sera la technologie de base pour la connectivité » des machines.
Source : Intel newsroom
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