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Les chercheurs veulent créer un réseau mondial d’échange de données

Il est trop difficile de partager de grandes masses de données scientifiques issues de différents pays et de différentes disciplines. Une nouvelle organisation est chargée d’y remédier.

L’Europe, les Etats-Unis, et l’Australie vienne de créer le Research Data Alliance, une organisation qui regroupe différentes institutions de recherche de ces pays et qui a pour but de faciliter l’échange de données scientifiques. En effet, pour résoudre les problèmes d’aujourd’hui – changement climatique, vieillissement de la population, pollution des océans, catastrophes naturelles, etc. – il faut que les projets de recherche puissent se faire au niveau international et de manière interdisciplinaire.

Mais faire travailler ensemble un océanographe, un historien, un architecte et un linguiste n’est pas facile, surtout quand il s’agit de mettre en commun des données scientifiques à analyser. Il n’y a pas de formats de données communs, ni de de procédures d’échanges. C’est d’autant plus problématique que la recherche scientifique génère aujourd’hui, grâce aux outils informatiques, de grandes quantités de données (Big Data). Or ce partage est capital, car c’est en croisant toutes ces données que des idées naissent et que des conclusions peuvent être données.

Le rôle du Research Data Alliance – qui s’est réuni pour la première fois du 18 au 20 mars à Göteborg – sera justement de créer les moyens techniques permettant à toute cette communauté de chercheurs de pouvoir échanger librement leurs données scientifiques, selon des standards communs à définir.  

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Gilbert Kallenborn