L’information
Certaines chaînes payantes diffusées sur le câble ou par satellite (LCI, Euronews, etc. ) sont gratuites sur le Web. Pour en profiter, il vous suffit simplement d’installer le plug-in RealPlayer, (téléchargeable sur www.real.com/player/index.html?lang=fr).
Les grands quotidiens sont tous là, mais rarement en version complète. Citons néanmoins Le Monde, qui offre l’intégralité de son édition du jour en ligne, plus Le Monde Diplomatique et Le Monde Interactif. Seules les archives (au-delà de cinq jours) sont payantes. Libération propose de nombreux dossiers en plus des articles du jour. Le Nouvel Observateur, hebdomadaire dans sa version imprimée, se transforme en quotidien sur le Web. Les autres hebdos proposent des dossiers en rapport avec l’actualité récente.Côté information spécialisée, le sport est particulièrement bien représenté sur France. sports, le football en particulier sur Cfoot. Pour la santé, deux adresses incontournables : Indexmed, qui regroupe une collection de liens vers les sites d’informations médicales et l’incroyable Biam, qui recense la totalité des médicaments sur le marché. Et pour l’économie, n’oubliez pas le site du quotidien Les Echos.
Quant aux magazines informatiques, citons le portail 01net qui offre, notamment, une sélection d’articles de Micro Hebdo.
La musique
Qui dit musique sur Internet dit MP3, ce format de compression qui divise par dix la taille d’un fichier audio par rapport à un CD du commerce (avec une perte de qualité minime). La gratuité sur Internet pose donc là un problème de droits d’auteur, qui doit toutefois être relativisé. D’abord parce qu’il y a aussi du MP3 légal, offert en téléchargement par les artistes eux-mêmes (souvent des musiciens encore peu connus) à des fins de promotion.A côté de ces sites officiels se sont développés des sites où l’on trouve de tout, y compris les dernières nouveautés, encodées en MP3 par les particuliers à partir des CD originaux. Il s’est même créé de nouvelles techniques permettant facilement l’échange, comme le site Napster, attaqué par les maisons de disques. Il suffit de taper le nom d’un titre ou d’un artiste pour voir s’afficher une liste d’utilisateurs proposant ces morceaux. Un simple clic met alors en relation votre micro avec celui de votre correspondant et le transfert débute. Mais rappelons que vous n’avez le droit de télécharger un morceau que s’il est déclaré libre de droits par ses auteurs…
La culture et la connaissance
Les musées ont presque tous leur vitrine multimédia. Le site du Monde des arts est un point d’entrée pratique vers les expositions du moment. Et ces visites virtuelles sont… gratuites.Côté littérature, la Bibliothèque nationale de France, qui numérise peu à peu son fonds de livres, met à disposition en téléchargement sur son site Gallica les ouvrages libres de droits, soit actuellement 15 millions de pages (au format . txt ou . pdf). Quant à l’Abu (Association des bibliophiles universels), elle met en ligne 266 textes de 90 auteurs (des classiques pour la plupart).Sur la culture de manière plus générale, outre le site du ministère du même nom, porte d’entrée vers de nombreux domaines, citons celui de l’Unesco, qui fournit des informations et des images sur le patrimoine et les cultures du monde. Plus modestes, des milliers d’associations culturelles peuvent vous procurer documents et photos. Enfin, beaucoup de sites personnels sont exceptionnels et l’on peut parfois trouver de la documentation sur des sites universitaires, même s’ils restent en retard par rapport à leurs homologues américains pour la mise en ligne de documents.
Les jeux
Cet engouement récent pour les jeux se concrétise dans diverses catégories, notamment celle des lotos en ligne. Chaque jour, vous pouvez remplir gratuitement plusieurs grilles chez Lotree, Bananalotto et autres Goodluckcity. Les plus veinards peuvent espérer gagner ainsi jusqu’à dix millions de francs. Les tirages se font sous contrôle d’huissier et les gains sont assurés auprès de sociétés spécialisées. Sur les sites comme Madquiz, il suffit de répondre à des questions très simples pour espérer gagner des consoles de jeux, des imprimantes ou même 20 000 francs.Les passionnés peuvent utiliser des sites comme Goa, qui met en place des plates-formes dédiées à un jeu vidéo, où s’affrontent les internautes. Le site Shock Wave propose pour sa part de nombreux jeux (Tetris, billard, etc. ). L’internaute peut y jouer sans avoir à acheter le produit. Mais attention à la facture de téléphone !
Les logiciels
Parmi les nombreux logiciels à télécharger gratuitement, citons les pilotes (ou drivers) que certains sites proposent par centaines. On trouve aussi des milliers de freewares (ou gratuiciels), logiciels de toutes sortes, offerts à la communauté par leurs auteurs. Les sharewares (ou partagiciels) sont aussi téléchargeables gratuitement, même si, après usage, vous êtes supposé payer à leur auteur une somme fixe ou variant selon votre degré de satisfaction. Parmi les sharewares figurent aussi les versions d’évaluation des logiciels du commerce, limitées dans le temps ou dans leurs fonctions.
Annonces immobilières
Que ce soit pour acheter, vendre ou louer, vous disposez d’un choix d’offres immense sur des sites comme celui de la Fnaim ou de l’hebdomadaire De Particulier à Particulier… sans avoir à acheter le journal. L’insertion de l’offre, en revanche, reste payante. Mais d’autres sites vont jusqu’à vous l’offrir.
Conseils juridiques et financiers
En matière de droit, vous trouverez une foule de conseils et de textes de loi en direct sur Legifrance ou encore sur Droit. org.En ce qui concerne la Bourse et malgré les récentes publicités pour des free brokers en ligne, il n’est pas encore vraiment possible de boursicoter gratuitement sans avoir à payer de frais de courtage sauf sur Mesactions. com (sous certaines conditions).En revanche, vous pourrez obtenir de précieux conseils et même suivre en direct l’évolution de votre portefeuille.
Emploi
Sur certains sites, on compte les annonces par dizaines de milliers. Vous disposez aussi d’outils de recherche multicritère pour sélectionner les offres qui correspondent à votre profil et vous pouvez laisser votre CV sur le site et attendre de recevoir des offres par mail.
Comparaison de prix
C’est nouveau et c’est aussi gratuit : les sites de comparaison de prix vous permettront peut-être de faire des bonnes affaires dans à peu près tous les domaines (et particulièrement dans celui du matériel informatique) sans avoir à courir les magasins ou passer une multitude de coups de téléphone.Mais évidemment, tous ces sites ne comparent que les prix des commerçants proposant aussi de la vente en ligne. Holder fait même mieux en affichant la liste des promotions permettant de se faire rembourser des produits, avec la liste des magasins. Surtout n’hésitez pas à visiter plusieurs sites (ceux que nous indiquons) afin de comparer les infos qu’ils donnent.
Petites annonces, achat et vente
Pour dénicher ce genre de site, il suffit de quelques clics dans votre moteur de recherche préféré. Pour trouver un réfrigérateur ou revendre votre collection de disques, mieux vaut parfois passer par le journal gratuit de votre ville.Mais si vous voulez vous adresser à toute la France (et même au monde entier !), vous pouvez aussi utiliser les sites de ventes aux enchères, qui ne sont en fait que des sites de petites annonces un peu particuliers. Certains perçoivent un pourcentage sur les ventes, d’autres non.
Pour sortir et voyager
Plus besoin d’acheter de guide hebdomadaire spécialisé : passez par Lagenda, Ticketclic ou Allocine. Et si vous partez en vacances, vous apprécierez les sites de calcul d’itinéraires qui vous permettent d’imprimer votre trajet. Pratique pour éviter d’acheter la carte routière d’une région où vous n’irez qu’une fois.
L’administration et les services publics
Ce sont les rapports entre le citoyen et les services de l’Etat qui en sortent gagnants. Citons l’exemple des journaux officiels devenus gratuits depuis deux ans, grâce à Internet (pour les textes postérieurs à janvier 1998) : ils peuvent être consultés sur le site www.journal-officiel.gouv.fr. Il en va de même pour de nombreux rapports, mis en ligne sur les sites des minis tères, qu’il fallait avant acheter à la Documentation française. Une bonne affaire pour l’Etat, qui assume ainsi mieux son rôle de service public en rendant gratuit pour le citoyen internaute ce qu’il devait avant lui facturer.En réalité, ce n’est pas tout à fait gratuit. Pour les administrations (et certains services publics), le mécanisme est simple. Les frais de personnel, comme avant, restent payés par le budget de l’Etat. Mais comme, sur Internet, les autres coûts sont moindres que pour la diffusion classique (impression, stockage, expédition, etc. ) et qu’une partie de ces coûts peut être reportée sur l’utilisateur (c’est lui qui paie l’encre, le papier… et la distribution sous forme de communication téléphonique), la gratuité est assez rentable, une fois amorti le coût de développement des sites.
Les associations
Certaines associations participent à la diffusion gratuite du savoir en offrant en ligne information, documentation, photos qu’elles ne pouvaient auparavant partager que par des publications souvent coûteuses ou réservées à leurs membres. Là encore, il s’agit soit de remplir une mission de service public (accompagnée alors d’une subvention), soit de poursuivre le but même de l’association.Le contenu étant bénévolement fourni par les membres, il ne coûte rien. Les éventuels frais de développement du site sont couverts par les ressources propres de l’association (cotisations de ses membres ou subventions éventuelles). Certaines arrivent même à faire sponsoriser leur site par une entreprise qui peut ainsi unir son image à la leur. Et puis, avoir pignon sur le Web représente aussi un moyen de se faire conna”tre et d’attirer de nouveaux adhérents, donc des cotisations.
Les sites personnels
La plus grande ressource gratuite d’Internet est constituée par les centaines de milliers de sites personnels conçus par ceux qui ne cherchent rien d’autre qu’à partager leur passion. Certains sont remarquables et dignes de professionnels. Et s’ils sont gratuits, c’est qu’ils ne coûtent pas grand-chose à leurs auteurs, à l’exception de leur propre travail ! Certains peuvent même gagner un peu d’argent en y insérant des bannières publicitaires.C’est d’ailleurs là la seule contrepartie éventuelle pour l’internaute : subir les bandeaux publicitaires, choisis par léditeur ou les hébergeurs en échange de la mise en ligne gratuite des pages personnelles.
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