Blue Coat Systems a misé depuis longtemps sur la technologie proxy pour sécuriser le trafic Web de l’entreprise. Le constructeur enfonce le clou avec une gamme matérielle baptisée ProxySG, qui succède aux boîtiers
Security Gateway. Toujours destinés à filtrer les flux Web en profondeur (couches 4 à 7 du
modèle OSI), ces nouveaux matériels mettent l’accent sur le contrôle de la messagerie instantanée (MI). Alors que les anciens Security Gateway se limitaient à autoriser ou à
interdire les flux de MI après les avoir identifiés dans les trames HTTP, les ProxySG offrent un contrôle granulaire par utilisateur. Blue Coat tente ainsi de pallier l’un des problèmes majeurs de la MI : la difficulté de pister les
utilisateurs.Dans la même optique, l’administrateur peut définir un certain nombre d’adresses sources dont il souhaite recevoir les log.
Une politique incitative.
Quant à la nature des échanges, le ProxySG autorise une analyse du contenu pour interdire certains messages instantanés en fonction de mots-clés. Les pièces jointes peuvent aussi être bloquées au vu de leur extension, reconnue par le
système. Par ailleurs, tous les documents peuvent être aiguillés vers des antivirus tiers (Trend Micro, Symantec, Finjan) grâce au protocole
Icap. Autre module majeur proposé avec les ProxySG : le filtrage d’URL.Désormais, Blue Coat collabore avec Secure Computing, WebSense et SurfControl, le choix de la technologie étant laissé à l’utilisateur. ‘ Plutôt qu’une politique répressive, nous laissons la
possibilité à l’administrateur d’inciter certains comportements ‘, explique Yogi Chandiramani, directeur technique Europe chez Blue Coat. Le boîtier permet ainsi de mettre en place des
‘ splash pages ‘, pour prévenir un utilisateur qu’il va être pisté lorsqu’il se rend sur un site interdit par l’entreprise, ou des ralentisseurs pour décourager les employés à
visiter certains sites sans pour autant leur en interdire l’accès…
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