Depuis hier soir (15 novembre 2010), Apple a fait monter le buzz en modifiant la page d’accueil de son site. On pouvait y lire que l’on ne pourrait jamais oublier ce jour. Les grands moyens pour annoncer l’arrivée du groupe de Liverpool dans les bacs virtuels d’iTunes. Certes pour la firme à la pomme c’est un atout commercial évident, mais pour tout fan de nouvelles technologies, c’est sans doute l’annonce la moins palpitante de l’année.
Vous pouvez donc dès ce mardi acheter l’intégrale de la discographie des Beatles sur l’iTunes store, en version remasterisée avec livret numérique interactif, collections de photographies, etc. Le « coffret » intégral revient à 149 euros. Il comprend une vidéo de 40 minutes de leur premier concert américain.
Si dans le fond cette annonce a peu d’intérêt, elle aura eu le mérite pour Apple de faire parler de lui pendant 24 heures. Pendant ce temps là, Mark Zuckerberg donnait une conférence de presse pour annoncer un service de courrier électronique intégré à Facebook et Eric Schmidt laissait entrevoir le prochain téléphone de Google. Une jolie diversion signée Steve Jobs.
Depuis le lancement de l’iTunes music store en 2003, la question des Beatles est une source de conflit entre Apple computer et Apple Corps, la maison de disques du groupe. En 1978, cette dernière porte plainte contre le fabricant d’ordinateurs pour utilisation du même nom et d’un logo en forme de pomme.
En 1981, ils signent un accord dans lequel les deux s’engagent à rester sur leurs marchés respectifs. Cet accord est rendu caduque par la création de la boutique iTunes en 2003. Finalement un règlement de 500 millions de dollars en 2007 en faveur d’Apple Corps a mis fin au conflit laissant la voie enfin libre pour une distribution des disques Apple dans le magasin en ligne Apple.
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