Les batteries du futur dopées aux plastiques et aux algues
Plus petites, plus puissantes et plus endurantes, les batteries de demain devront leurs performances à leurs électrodes, conçues avec des matériaux pour le moins originaux…
De l’avis de nombreux scientifiques, les batteries rechargeables actuelles ont atteint leurs limites. En termes de puissance, de coût de fabrication, de durée de vie, mais également de confort d’utilisation : il faut les recharger fréquemment et pendant plusieurs heures… Et ce ne sont pas les possesseurs de PC portables, de mobiles, de PDA ou de baladeurs qui les contrediront !
Rechargement quasi-instantanée
La pile à combustible devrait permettre de repousser ces limites, ce qui lui vaut d’être considérée comme la batterie du futur. Mais des chercheurs continuent de miser sur les batteries traditionnelles et, pour certains, de parier sur les accumulateurs électriques comme les condensateurs (ou les supercondensateurs), dont le principe consiste à emmagasiner de l’électricité entre deux électrodes. Ce sont d’ailleurs ces électrodes qui font l’objet de toute leur attention, car elles influent sur la capacité de stockage d’un accumulateur. Sans s’être donné le mot, des chercheurs français et américains ont ainsi eu la même idée : utiliser de nouveaux matériaux pour fabriquer ces électrodes, tout en suivant des pistes différentes : algues au CNRS, nanotubes au MIT, plastique à l’université Brown…Leurs premiers prototypes, très prometteurs, permettent d’envisager la réalisation d’accumulateurs plus petits que les batteries rechargeables actuelles, jusqu’à cent fois plus puissants, capables de se recharger en quelques instants, et à l’autonomie bien plus importante… Des accumulateurs qui s’avéreront, par ailleurs, plus économiques et plus écologiques car sans métaux lourds dangereux à manipuler ?” et nuisibles à l’environnement ?” comme le lithium.