” L’outil répond à la problématique Web des bases de données qui doivent stocker de nombreux documents de petite taille, à savoir les références d’un catalogue électronique ou les articles de presse d’un media en ligne “, explique Didier Girard, directeur techique de la SSII Improve, spécialisée en conseil Java et nouvelles technologies.En phase de développement final, dbXML est née de la volonté de six techniciens, fondateurs du dbXML Group, soucieux d’apporter une réponse au stockage des petits fichiers XML constitutifs des sites webs. Pour eux, dbXML se situe à mi-chemin entre la base de données et le serveur d’applications. Pour l’heure présentée en version alpha 0.9, l’outil présente déjà des fonctions intéressantes pour les développeurs et les groupes de projets Web.Côté langage de requête, Xpath est mis à contribution pour accéder aux arbres de la base de données, tandis que Xpointer décrit la syntaxe du lien utilisé pour la requête.L’interface de programmation de dbXML gère par ailleurs DOM (Document Object Model) et SAX (Simple API for XML), deux modèles de documents objets, qui permettent de transformer de manière dynamique des documents XML et HTML pour l’un, et XML exclusivement pour l’autre.
L’auto-lien remplace l’intégrité référentielle
En termes de fonctions, dbXML accepte l’enregistrement de données sous la forme d’arborescences. L’outil affecte automatiquement un identifiant à chaque entrée, qui servira également à extraire les données lors une requête.Enfin, en lieu et place des liens d’intégrité référentiels à l’?”uvre dans les bases relationnelles, dbXML relie les document entres eux par le biais des auto-liens (auto-linking). Ce mécanisme permet d’invoquer un document XML, à partir d’un deuxième fichier au même format (XMLObject Invocation).Disponible pour environnements Windows et Unix, dbXML est téléchargeable sur le site éponyme. L’outil est disponible sous une licence du type Apache Software License. Celle-ci autorise la distribution et la copie du logiciel, sous réserve de respecter les termes du copyright, et de ne pas promouvoir une version modifiée du programme sous la même appellation.Pour l’heure, les développeurs devront se contenter du mode ligne de commandes pour utiliser dbXML. Mais qu’on se le dise, une interface graphique baptisée dbXML Manager est déjà en cours de développement.Les SGBD relationnels doivent relever un vrai défi avec le XML. Ce langage est trop flexible dans sa syntaxe pour sadapter à la précision statique des requêtes et aux accès disques précis que permettent les bases relationnelles, sans entraîner une perte de performances.Les bases natives XML souhaitent naturellement combler ce handicap.
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