Il est temps pour Alphabet de livrer les premiers enseignements de ces ballons Loon qui doivent connecter les populations isolées à Internet. Ils ont accumulé un million d’heures de navigation, ce qui équivaut à 40 millions de kilomètres. De quoi faire 1000 fois le tour de la Terre.
Ces ballons stratosphériques volent entre 15 000 et 21 000 mètres au-dessus de la Terre, à une altitude où les turbulences sont grandes. Plutôt que de lutter contre le vent, le ballon monte ou descend jusqu’à trouver un courant favorable. Ces 40 millions de kilomètres parcourus ont permis d’accumuler quantité de données alimentant des algorithmes qui décident seuls des meilleurs mouvements à effectuer, même si la surveillance humaine est constante.
Virer de bord comme des marins
Certains comportements de navigation ont surpris les équipes d’Alphabet, à commencer par le directeur du programme Salvatore Candido qui signe un long post à ce sujet dans Medium.
Comme les marins qui virent de bord, les ballons ne choisissent pas de suivre une ligne droite pour aller d’un point A à un point B. Ils préfèrent s’écarter temporairement de la trajectoire, de manière à se situer toujours dans la position la plus avantageuse par rapport au vent. Ce qui conduit le système de navigation automatisé à suivre souvent un itinéraire en forme de zig-zag ou même de huit (voir le GIF ci-dessus). Ils peuvent aussi parfois attendre patiemment plusieurs heures au même endroit que le vent se lève.
Des stratégies surprenantes mais payantes qui vont compter dans la capacité des ballons à stationner au-dessus d’une région pour fournir de la 4G aux opérateurs des pays couverts. Rappelons qu’un premier service commercial basé sur Loon doit être lancé avant la fin de l’année au Kenya.
Source : Medium
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.