Chez les Grecs antiques, ‘ bien ordonné ‘ se disait ‘ Tagma ‘. Chez Hitachi Data Systems, ‘ stockage optimisé ‘ se
dit Tagmastore. Derrière cette appellation, qui recouvre désormais les lignes de produits du constructeur nippon, se cachent de nouveaux fondements technologiques.
Une seule licence à payer
Au-delà de la montée en puissance de sa toute dernière baie de disques haut de gamme baptisée USP ?” 332 To au maximum, un débit dans le cache de 68 Go/s, 192 ports ?”, c’est
l’enrichissement des fonctions embarquées qui rend inédite l’approche de HDS. Les contrôleurs des USP hébergeront avant la fin de l’année une couche de virtualisation, qui ouvre la voie à la réplication et au regroupement
logique d’espaces issus de baies hétérogènes.Une première. En effet, tous les concurrents de HDS ont misé sur une couche intelligente, située au c?”ur du réseau de stockage. La différence entre les deux approches ? Au niveau fonctionnel, aucune.Pour la capacité de montée en charge, la configuration de HDS présente un net avantage sur une solution de virtualisation symétrique comme le
SVC d’IBM, qui souffre d’un goulet d’étranglement. Mais elle équivaut à celle de l’architecture asymétrique d’EMC, où la virtualisation
s’opère directement au niveau des commutateurs.Reste que celle-ci ne sera pas disponible avant l’année prochaine. Quant au projet
Casa de HP, le constructeur l’a, pour l’instant, enterré. Et ce en raison du conflit qui l’oppose à EMC ?” ce dernier l’accuse d’utiliser
ses brevets pour la réplication.Il y a donc de fortes chances pour que HP ne s’appuie plus que sur HDS, son fournisseur OEM de stockage. Avec sa nouvelle plate-forme, Hitachi entend surtout priver ses concurrents de la généreuse manne générée par la
réplication. ‘ Les clients passant par USP pour répliquer leurs données ne payeront qu’une seule licence, quels que soient la nature et le nombre de leurs baies. Dans la plupart des cas, ils y gagneront
financièrement ‘, assure Trevor Williams, responsable produits.
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