Internet ne sert pas qu’à lire ses e-mails, publier un statut sur Facebook ou trouver une séance de cinéma. La Toile permet aussi préparer ses voyages. Dans le monde, neuf voyageurs sur dix s’appuient sur des plates-formes en ligne comme principale source d’informations, indique un sondage réalisé par le site TripAdvisor dont les résultats ont été publiés le 4 avril 2013. Et ils considèrent que les avis d’autres voyageurs sont « importants ».
44 % des personnes interrogées dans 26 pays ont choisi leur dernier hébergement en se basant uniquement sur les avis en ligne, qu’ils soient publiés sur des sites spécialisés ou les réseaux sociaux. Les deux autres critères de choix les plus importants sont le prix (76 %) et la destination (68 %). Les Européens sont les plus nombreux à avoir consulté des sites Web d’évaluation touristique (76 % contre 69 % en moyenne) et leurs font confiance.
Et il n’y a pas que la préparation du voyage qui se fait désormais en ligne. La plupart des personnes interrogées ont réservé leur hébergement auprès d’agences de voyage en ligne (27 %) ou sur le site Web de l’établissement (23 %). Moins d’une personne sur dix (9 %) a réservé son dernier séjour auprès d’une agence de voyage traditionnelle.
Une fois sur place, la possibilité de pouvoir se connecter facilement à Internet depuis leurs appareils mobiles est un argument de poids pour les voyageurs. Pour 80 % des sondés, il est important que les hébergements proposent une connexion Wi-Fi gratuite. Après une réduction de prix (75 %), le Wi-Fi gratuit est l’argument qui pourra faire basculer le choix de 39 % des voyageurs ! Les Français, eux, se laissent séduire par le petit-déjeuner gratuit et la connexion Wi-Fi.
Cette connexion sera utilisée par 39 % des personnes pour télécharger des photos sur les réseaux sociaux, par 34 % pour mettre à jour leurs statuts et 33 % déclarent s’en servir pour chercher des informations relatives à leur séjour.
Les Nord-Américains sont les plus connectés pendant leurs vacances. Ces pratiques sont en revanche un peu moins courantes chez les Français, même si elles se développent : elles ne touchent respectivement que 28 %, 21 % et 27 % des sondés dans l’Hexagone.
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