Panasonic VDR-D250EG-S : le triCCD
Seul modèle de ce comparatif équipé d’un capteur triCCD, Le D250EG-S ne réussit pas à faire mieux que ses concurrents au niveau de la qualité des images. Une régression par rapport aux triCCD DV due à la compression MPeg-2.
Son seul avantage est d’être légèrement supérieur en faible lumière. Le rendu des couleurs est fidèle, même en lumière artificielle, et présente, en lumière naturelle, une légère dominante jaune.Si la netteté et la définition de l’image sont plutôt réussies en vidéo, le mode Photo produit des images bruitées avec des zones colorimétriques où les nuances sont mal définies. Comme les autres caméscopes, il souffre d’un
stabilisateur peu efficace et son zoom optique est un peu court. D’un poids particulièrement élevé par rapport aux autres, il se tient bien en main et offre un accès aux fonctions très confortable. La finalisation du DVD est très longue. Son
autonomie d’environ 1 h 45 lui donne quelques mesures d’avance, mais il reste quand même cher.
Canon DC10 : le modèle allégé
Le Canon DC10 offre un rapport qualité/prix très intéressant. Moins cher que son grand frère, il hérite quand même de pas mal de ses qualités. En particulier, dans le rendu de l’image. En effet, sa restitution des couleurs dans
des conditions de lumière classiques est égale à celle du DC20. Petite différence tout de même et pas des moindres : il n’est pas aussi performant en faible lumière. En revanche, la réactivité de son système de mise au point est aussi rapide.Son zoom manque sérieusement d’un grand-angle, mais son piqué est correct. Son stabilisateur n’est guère convaincant, mais son volume et sa taille permettent une prise en main agréable. Le mode Photo donne
une définition maximale de 1 280 x 960 très correcte. Par contre, il fait également partie des moins autonomes et le chargeur de batterie est en option, mais son prix rend cet inconvénient plus excusable.
Hitachi DZ-GX3100E : prix raisonnable, qualité moyenne
Ce caméscope se singularise par une très bonne prise en main et des commandes faciles d’accès. L’écran LCD de 2,7 pouces de diagonale permet une visualisation confortable. La qualité de l’image est moyenne ; les
couleurs fidèles, mais peu éclatantes. Et en lumière faible, l’image devient presque inexploitable : on hésite entre les flous et les halos de rémanence ! La mise au point est particulièrement lente : une bonne seconde et demie pour
que l’autofocus refasse la netteté lors d’un changement d’axe de prise de vue ou de plan.En plan continu, le système de mise au point provoque des effets de pompage très visibles lors des déplacements. Le mode Photo donne un résultat assez correct. En revanche, l’absence de menus avec vignettes après la finalisation
du DVD ne facilite pas la sélection des plans tournés. Enfin, son autonomie est parmi les plus faibles du comparatif.
Sony DCR-DVD105E : bien pour débuter
S’il ne tient pas le haut du pavé, c’est un bon outil pour les débutants, compte tenu de son prix très raisonnable. Avec une autonomie qui dépasse les deux heures et un encombrement proche de celui d’un caméscope DV, il donne
une qualité d’image tout à fait correcte, et reste au-dessus de la moyenne, même en faible luminosité. Son zoom, comme celui de ses concurrents, n’offre pas, en position courte focale, un grand-angle très convaincant et le mode Photo propose une
définition trop faible de 640 x 480, ce qui ne permet pas de réaliser des tirages papier, même au format 10 x 15.A quoi bon un mode Photo qui ne fait que des vignettes ? Autre problème propre à Sony : l’absence de prises USB et S-Vidéo. En revanche, sa prise en main et l’accès aux fonctions s’adaptent bien aux vidéastes qui font
leurs débuts. Enfin, ce caméscope est un des rares à afficher le niveau de charge de la batterie à la minute près.
Panasonic VDR-D150EF-S : doit mieux faire
Record d’autonomie pour ce caméscope, qui permet de filmer 2 h 20 en continu, écran allumé. C’est également le seul de notre comparatif qui possède un zoom optique 30x, dont la plus courte focale peut être considérée
comme un grand-angle, proche du 35 mm en équivalent 24 x 36. Enfin, son stabilisateur est certainement le plus efficace du lot. Mais il possède aussi plusieurs défauts gênants, notamment une mise au point automatique trop lente, qui
génère, au moindre mouvement, des flous lorsqu’on passe d’un sujet à l’autre.La qualité et la définition de ses images pourraient être nettement améliorées. En basse lumière, les tons sont fades avec une dominante jaune. Si l’on ajoute à cela le mode ‘ 16/9 Boîte aux lettres ‘
qui ampute l’image en haut et en bas, un mode Photo pas très convaincant et les dix minutes nécessaires pour finaliser un DVD, ce caméscope a besoin d’un bon coup de pouce technologique… qui aurait certainement pour conséquence, hélas, un
prix à la hausse !
Sony DCR-DVD304E : micro externe en supplément
Le DCR-DVD304E est le seul de ce comparatif livré avec un micro surround externe permettant la prise de son en 5.1. Utile… si vous êtes équipé en home cinéma. Son autonomie est moyenne et, comme l’autre modèle Sony, il
est vendu sans chargeur indépendant. La qualité d’image est moyenne aussi : la colorimétrie de certains tons manque de nuance et le rendu des couleurs devrait être amélioré pour supprimer une légère dominante rosée.Quant aux plans tournés en basse lumière, ils présentent un effet de rémanence assez marqué. Comme chez ses concurrents, la focale courte est… trop longue. À noter que, comme tous les Sony profitant d’une batterie Info
lithium-ion, il bénéficie d’un indicateur d’autonomie à la minute près, ce qui permet une meilleure gestion de l’autonomie. Et son stabilisateur est au-dessus de la moyenne.
Hitachi DZ-BX35E : le minimum vital
S’il est doté d’un zoom puissant 25x, sa focale cour te n’atteint pas encore le champ d’un grand-angle, mais il fait un peu mieux que ses concurrents en offrant l’équivalent 24 x 36 d’un 39 mm. Arrivé le dernier
de notre comparatif, c’est le caméscope qui offre la plus mauvaise qualité d’image, que ce soit en vidéo ou en photo. Même en pleine lumière, la qualité, la définition et le rendu ne semblent pas toujours au rendez-vous. En revanche, le bruit vidéo,
lui, ne manque jamais d’y être.En mode Photo, sa faible définition, 640 x 480, ne vaut même pas qu’on se donne la peine de tirer les photos sur papier. Si l’on ajoute à cela la lenteur de la mise au point et le manque de menus généré lors de la
finalisation du DVD, on ne lui attire pas beaucoup de sympathie. Pourtant, il est simple d’utilisation et son prix semble attractif. Mais ces critères ne font pas toujours la qualité de l’image.
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