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11 février 2002 à 00:00
Les autres produits : Readiris Pro 7, d’Iris Des résultats décevants En fonction des documents traités, ce logiciel obtient des résultats inégaux. Ainsi est-il incapable de retranscrire…
Les autres produits : Readiris Pro 7, d’Iris Des résultats décevants
En fonction des documents traités, ce logiciel obtient des résultats inégaux. Ainsi est-il incapable de retranscrire la photocopie d’un texte tapé à la machine alors qu’un document issu d’une imprimante matricielle (24 aiguilles) ne lui pose aucun problème. La qualité du traitement de pages contenant des parasites (taches,…) est insuffisante et il commet encore des erreurs sur des caractères isolés lors de la reconnaissance d’un document issu d’une imprimante laser.
En termes de respect de la mise en page, il achoppe sur la retranscription des caractères gras et des polices, ni des exposants et des indices. Ne disposant pas de correcteur d’orthographe, ni d’éditeur de texte intégré, il lui est impossible de corriger directement les erreurs. Concernant les tableaux, les problèmes sont également nombreux. En particulier, il ne reconnaît pas un texte rédigé sur plusieurs lignes dans une seule cellule.
Côté traitement par lots, il se révèle médiocre, n’autorisant que la reconnaissance d’un groupe de documents, sans gérer leur numérisation. Sa vitesse de traitement ne suffit pas à compenser ses faiblesses.
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Les autres produits : OmniPage Pro 11, de Scansoft Un prix difficilement justifiable
En termes de richesse fonctionnelle, OmniPage Pro 11 est tellement bien pourvu qu’il est aisé d’imaginer son utilisation dans de nombreux domaines : bureautique traditionnelle, services financiers, grands services de documentation, etc. Pourtant, pour le critère de la qualité de reconnaissance, il obtient globalement des résultats inférieurs à ceux de FineReader Office 5.0 d’Abbyy. Le logiciel de ScanSoft achoppe particulièrement sur la reconnaissance de caractères isolés, que ce soit dans des textes de qualité imprimante laser ou dans des tableaux. En revanche, le logiciel affiche de bonnes performances en matière de reconnaissance globale (de mots entiers) grâce à l’utilisation simultanée de trois moteurs différents. Un triple dispositif qui se paye néanmoins par une vitesse de traitement très lente. Pour le traitement des tableaux, OmniPage Pro 11 accuse également des faiblesses dans la restitution des couleurs. Reste le point fort d’OmniPage Pro 11 : le traitement par lots. Le logiciel dispose de toutes les fonctions espérées, hormis la gestion de gabarits différents dans un même document.
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Les autres produits : TextBridge Pro Me, de ScanSoft Ne pas confondre vitesse et précipitation
Principale caractéristique de ce logiciel : de faibles performances quel que soit le document traité… ou presque. Paradoxalement, il obtient un excellent score sur un texte pollué par de nombreux parasites, si celui-ci est numérisé en niveau de gris. Sur un document d’excellente qualité (impression laser), là où l’on s’attendrait à une reconnaissance parfaite, il commet presque autant de fautes sur des caractères isolés que sur des mots entiers. De plus, il n’est pas équipé pour faciliter les corrections. Il ne dispose ni d’éditeur de texte intégré, ni de correcteur orthographique. Et il lui est difficile de reproduire à l’identique un document quel que soit son type. En effet, ce logiciel ne respecte pas les couleurs et ne permet pas le détourage des images accompagnant le texte. Côté tableaux, il se révèle incapable de reconnaître le symbole du dollar, lacune importante. En termes de traitement par lots, il autorise la reconnaissance globale d’un groupe de documents mais pas leur numérisation, qui doit alors être réalisée préalablement. En revanche, il est de loin le plus rapide des quatre logiciels présentés ici.
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