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8 octobre 2001 à 00:00
Les autres produits : ProLiant ML570, de Compaq Une puissance de calcul vraiment décevanteLe serveur de Compaq se présente sous deux formes : en tour et…
Les autres produits : ProLiant ML570, de Compaq Une puissance de calcul vraiment décevante
Le serveur de Compaq se présente sous deux formes : en tour et en rack. Il est d’ailleurs regrettable que le kit de mise en rack ne soit disponible qu’en option (500 ? ht, 3 200 F) alors que le serveur coûte plus de 30 000 ? ht (197 000 F). Mais le gros défaut du ProLiant ML570 réside dans sa capacité de calcul, dont la faiblesse est particulièrement remarquable sur le test CGI/Perl effectué par notre laboratoire (lire La méthodologie). Il s’y révèle trois fois moins puissant que le deuxième serveur le moins rapide de ce comparatif, celui de Dell. La principale raison de cette déficience réside dans le choix des contrôleurs Raid effectué par le constructeur. En effet, ce serveur est ici le seul à disposer de contrôleurs Ultra-2 Wide SCSI, alors que tous les concurrents en présence disposent de contrôleurs Ultra 160 SCSI, deux fois plus rapides. De plus, ceux choisis par Compaq ne disposent que de 64 Mo de cache alors que la plupart des autres présentent 128 Mo. Le fait que le constructeur ait équipé son serveur de plusieurs disques d’origines différentes ne fait qu’ajouter au manque d’efficacité. Autre regret, le ProLiant ML570 ne dispose que de quatre connecteurs PCI hot plug. Pour autant, on apprécie la simplicité de sa maintenance, avec un accès aisé aux composants et un code couleur spécifique pour reconnaître les éléments échangeables à chaud. De plus, il possède une carte permettant un contrôle à distance, hors requêtes SNMP. Son boîtier particulièrement sécurisé est également à mettre à son crédit.
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Les autres produits : PowerEdge 6400, de Dell Bon prix, mais moins bien équipé que ses concurrents
Dell propose le serveur quadriprocesseur (au format rack 7U) le moins cher de ce comparatif. Mais ce faible coût s’obtient au détriment d’éléments importants. Contrairement aux autres serveurs testés (et aux spécifications de notre cahier des charges), le PowerEdge 6400 de Dell ne disposait que de 1 Go de mémoire vive au lieu de 2. Conséquence, il fut impossible de réaliser complètement le test de performances avec un seul processeur. Les autres résultats se ressentent indubitablement d’un coût de production serré au maximum. Pour chaque critère, le serveur de Dell se place au mieux à la quatrième place. Et même si peu de ses lacunes sont véritablement pénalisantes, elles le condamnent dans l’ensemble si le prix n’est pas, pour l’entreprise, le premier critère de choix du serveur. Concernant la maintenance par exemple, si le serveur ne présente pas de défaut majeur, l’accès à plusieurs de ses éléments peut être amélioré, en particulier celui à la mémoire et aux cartes d’extension. À noter qu’aucun témoin en façade n’informe de l’état du système, alors que les informations concernant les disques durs sont affichées, même si aucune alarme n’est prévue pour signaler leur panne. Pour la sécurité, certains éléments (connecteurs PCI, interrupteurs, bouton reset, lecteur de disquettes et de CD-ROM) ne peuvent être verrouillés. À son actif, tous ses connecteurs PCI (sept au total) sont hot plug.
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Les autres produits : Primergy H400, de Fujitsu Siemens Un serveur moyen dont le prix ne se justifie pas
Le principal défaut du Primergy H400 réside dans la difficulté à installer le système d’exploitation et les logiciels, bien que cette opération soit assistée par un logiciel fourni par le constructeur. Pour une entreprise ne disposant pas d’un spécialiste dans ce domaine, une mise en place par un intervenant extérieur sera nécessaire, d’où un surcoût notable. Concernant le serveur lui-même, rien ne vient auréoler la configuration, sans pour autant que l’appareil ne présente de défauts majeurs. On peut principalement lui reprocher un cache pour le contrôleur Raid de 64 Mo seulement (à l’instar du serveur de Compaq) contre 128 Mo pour la majorité des autres modèles de ce comparatif. D’ailleurs, les performances s’en ressentent, particulièrement lors du test CGI/Perl, où le serveur atteint péniblement la quatrième place, assez loin derrière IBM, Toshiba et NEC. Quant à la sécurité, le Primergy H400 présente un boîtier très bien conçu. La maintenance directe est relativement aisée même si l’accès à certains éléments (processeurs, mémoire, cartes PCI, blocs d’alimentation) est perfectible. Tous les éléments sont néanmoins accessibles sans outil, à l’exception des ventilateurs d’alimentation, malheureusement placés à l’intérieur même des blocs. En revanche, il est impossible de se connecter au serveur par le LAN ou par un modem en cas d’arrêt accidentel du système d’exploitation, la carte d’accès à distance ne disposant pas d’une alimentation autonome.
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Les autres produits : Netfinity 6000R, d’IBM Un serveur compact aux bonnes performances
IBM présente ici un serveur dont le boîtier au format rack 4U semble mal adapté. Les constructeurs fournissent généralement, et c’est le cas dans ce comparatif, des boîtiers au format 7U. L’une des principales conséquences de ce format réduit réside dans l’impossibilité d’intégrer une unité de sauvegarde (à bande, par exemple) si le responsable informatique décide d’équiper son serveur de plus de trois disques. De plus, il est nécessaire d’ouvrir le boîtier pour accéder aux connecteurs PCI. Ces derniers, on en compte six, sont tous hot plug. Principale ombre au tableau, le Netfinity 6000R n’est doté d’aucun système de verrouillage des différents éléments (processeur, mémoire, etc.). Concernant les performances, le serveur d’IBM réserve une bonne surprise. En effet, sans être le meilleur, il obtient, lors de nos différents tests en laboratoire, des résultats plus qu’honorables. D’autant que les processeurs qui l’équipent ne sont dotés que de 1 Mo de cache, contre 2 Mo pour les processeurs de chacun des autres modèles présentés. La façade propose de nombreux témoins, l’un d’eux renseigne même sur la qualité du courant électrique. On regrette toutefois l’absence de signalisation de panne de ventilateur. Toujours en matière de maintenance, signalons qu’à l’instar du modèle de NEC, le serveur d’IBM est équipé d’une carte de maintenance à distance (même PC éteint) intégrée à la carte mère, et disposant d’un système d’alimentation autonome, par batterie. La prise en main à distance se fait par une simple interface web.
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Les autres produits : Magnia 7100, de Toshiba Un peu cher sans carte de maintenance à distance
Le constructeur a fait la part belle aux éléments de sécurité équipant son serveur. Presque rien ne manque : verrouillage de l’accès aux disques durs, aux processeurs, aux lecteurs de CD et de disquettes, et même aux interrupteurs. Seuls les connecteurs PCI ne disposent pas de ce type de sécurité, bien qu’il faille démonter le boîtier pour y accéder. Ces derniers sont au nombre de huit, dont six hot plug. Le constructeur n’a pas négligé pour autant les autres caractéristiques qui font un bon serveur. Ainsi, la plupart des éléments sont extractibles très simplement et sans outils, ce qui facilite la maintenance. Seuls les ventilateurs d’alimentation ne sont pas concernés, mais cette possibilité de retrait n’est autorisée que chez un seul constructeur, IBM. Si l’affichage des informations par témoins lumineux en façade est correct, il reste perfectible. Rien en effet ne renseigne sur l’activité des ventilateurs, et le témoin concernant l’activité Ethernet se situe sur la face arrière. En matière de performances, le Magnia 7100 passe même devant le modèle de NEC pour les tests CGI/Perl d’accès au disque. En revanche pour le test de calcul ASP, les processeurs cadencés à 900 MHz de son concurrent ne lui laissent pas l’ombre d’une chance. Il fait même moins bien à ce jeu que le Netfinity 6000R d’IBM. Le Magnia 7100 est proposé à un prix assez correct (25 155 ? ht, 165 000 F). Pour ce montant, l’ajout d’une carte d’administration à distance aurait toutefois été bienvenu.
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