Les autres produits

Les autres produits : Dell PowerVault 660F

La moins chère !

La baie PowerVault 660F de Dell est au format rack 3U (13,3 cm de hauteur). Elle comporte 14 logements pour des disques de 18, 36 ou 73 Go. Elle offre une capacité maximale de base de 1 To, mais peut être connectée à des modules PowerVault 224F offrant eux aussi une capacité de 14 disques. Vendus 3 811 euros ht (25 000 F) sans disque, ces modules permettent d’atteindre une capacité de 8 To avec des disques de 73 Go (une baie PowerVault 660F et sept modules PowerVault 224F). Les disques sont facilement extractibles, mais un tournevis est nécessaire pour retirer les composants situés à l’arrière du boîtier. La PowerVault 660F est reliée au serveur par une liaison Fibre Channel de type cuivre (connecteurs HSSDC), ce qui limite la longueur des câbles à 30 mètres. On apprécie la grande quantité de mémoire cache, mais on regrette de ne pas pouvoir modifier ses paramètres de gestion (mode statique par défaut). L’installation physique de la baie se passe sans difficulté, mais le logiciel Array Manager pose un problème si le serveur hôte est équipé lui aussi d’une carte Raid Mylex pour gérer ses disques internes. Notre test de rupture de lien Fibre Channel a échoué avec notre serveur Bull de test, mais a réussi avec le serveur PowerEdge 2450 prêté par Dell. Selon Pierre Bruno, responsable du stockage chez Dell : ” Nos baies de stockage sont certifiées et garanties pour fonctionner avec les serveurs Dell, HP, IBM et Compaq. Ce n’est pas le cas pour les serveurs Bull. “

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Les autres produits : LSI Logic MetaStor E2400

Une capacité de stockage limitée

La baie MetaStor E2400 reçoit 14 disques de 36 Go ou 10 disques de 73 Go. LSI Logic propose également deux modules d’extension pour une capacité totale de 30 ou 42 disques, soit 2,19 To. La baie possède deux blocs d’alimentation, deux blocs de ventilation et deux contrôleurs Raid. Ces éléments sont extractibles à chaud sans outillage particulier. Chaque contrôleur possède 128 Mo de mémoire cache, et dispose d’un port série et d’un port Fast Ethernet pour une administration à distance. Concernant les performances, elle offre un excellent compromis entre le nombre de transactions réalisées (pour le test avec 100 clients, elle obtient la seconde place) et le temps de réponse pour chaque transaction (moins de 19 secondes avec 100 clients). L’installation du logiciel d’administration SANtricity à partir du CD est loin d’être évidente car le logiciel est composé de cartes modules qui doivent être installées les unes après les autres dans un ordre bien précis. En outre, tout l’espace situé sur le ou les disques du serveur doit être affecté à une unité logique référencée par une lettre de l’alphabet. Développé en langage Java, le logiciel SANtricity donne non seulement des informations sur l’état de la baie, mais aussi sur les performances des contrôleurs et de la mémoire cache. La baie s’administre facilement grâce à une interface graphique très bien conçue.

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Les autres produits : MTI Vivant S200

Rapide, mais coûteuse et peu évolutive

La baie Vivant S200 de MTI se révèle la plus rapide de ce comparatif en nombre de transactions effectuées avec 100 clients. Elle comporte deux racks pouvant accueillir chacun 12 disques Fibre Channel de 36 ou 73 Go. Le modèle que nous avons testé contient 12 disques Seagate de 36 Go à 10 000 tr/min. MTI propose en option un module additionnel de 12 disques qui se place sur le boîtier. Avec 36 disques de 73 Go, la capacité de stockage de la baie atteint 2,6 To. Signalons que les racks sont reliés entre eux par des liaisons Fibre Channel sur cuivre tandis que la connexion avec le serveur utilise une liaison par fibre optique. La Vivant S200 de MTI se distingue des autres modèles par l’intégration de deux commutateurs Fibre Channel SilkWorm 2040 de Brocade. Ces commutateurs servent à brancher jusqu’à 4 serveurs directement sur la baie et justifient son prix élevé. L’installation physique s’est déroulée sans problème, mais la découverte de la baie par le navigateur Internet utilisé pour l’administration a posé des problèmes de fonctionnement avec la carte Raid Mylex installée sur le serveur Bull. La baie ne comporte pas moins de 6 câbles d’alimentation. Ces câbles gênent l’extraction des blocs d’alimentation et peuvent représenter un point de rupture si, par exemple, les alimentations des deux commutateurs sont reliées au même interrupteur.

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Les autres produits : Raidtec FibreArray AA 12

Originale, mais limitée

Comme la baie de Dell, la FibreArray AA 12 de Raidtec se connecte au serveur par une liaison Fibre Channel de type cuivre, moins coûteuse que la fibre optique, mais plus limitée en termes de longueur des câbles. Raidtec joue également la carte de l’économie au niveau de la mémoire cache des deux contrôleurs Raid. La taille est correcte (128 Mo par contrôleur), mais la mémoire, qui n’est pas protégée par batterie, ne possède pas de fonction de duplication, ni de fonction ECC (détection et correction d’erreur). Bref, il est indispensable de connecter l’alimentation de la baie sur un onduleur pour assurer la sécurité des données en cas de panne de courant. Les contrôleurs Raid ne gèrent pas les niveaux 3 et 1/0. La baie de Raidtec est une tour dotée de 12 disques Seagate Fibre Channel de 36 Go à 10 000 tr/min. Il est possible d’y associer huit baies FibreArray AA 12 pour obtenir une capacité maximale de 7 To (96 disques de 73 Go). La ventilation est assurée par six ventilateurs, mais leur remplacement est loin d’être aisé. Les performances sont bonnes excepté le temps de réponse qui, avec une charge de 100 clients simultanés, reste assez médiocre. Raidtec fournit le logiciel d’administration RAIDman pour une administration locale (la baie comporte trois connecteurs série DB9). Pour l’administration à distance (in-of-band), il est nécessaire d’acheter en complément le logiciel SANfinity.

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François Bedin