Les fonctionnaires de police, de gendarmerie et des douanes auront accès à la base mondiale des terminaux mobiles volés. Un protocole d’accord a été signé par les directeurs généraux de ces trois administrations françaises avec l’association des opérateurs mobiles (GSMA), gestionnaire de cette base.
Les enquêteurs français pourront se connecter en temps réel à cette base de données qui répertorie les numéros d’identité de tous les types de mobiles volés (smartphone, clé 3 ou 4G, tablette…), qui sont aussi bloqués et privés pour toute connexion mobile dans le pays où ils ont été déclarés comme tels.
Cet accès leur permettra, lorsque seront retrouvés des lots de téléphones ou de tablettes, lors de saisie ou d’interpellations situées près des frontières, de vérifier s’ils ont bien été volés, en interrrogeant la base mondiale. C’est un outil supplémentaire de lutte contre le recel de mobiles.
Mais, cet accord ne permet pas de faire bloquer un terminal dans un autre pays que celui où il a été déclaré volé. Pour cela, il faudrait un interfonctionnement entre les systèmes nationaux de blocage appliqués par les opérateurs de chaque pays, ce qui n’est pas à l’ordre du jour.
Rappelons que, depuis 2011, le blocage sur la France d’un téléphone est directement requis par les forces de l’ordre auprès des opérateurs mobiles concernés, de manière systématique et automatisée. Le déclarant du vol doit connaître le numéro IMEI de son terminal qu’on obtient en composant *#06# sur le clavier.
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