La reconnaissance faciale de Facebook ne passe décidément pas auprès des autorités allemandes chargées de la protection des libertés individuelles. Après une première remontrance au mois d’août, ce système jugé contraire à la loi allemande est à nouveau attaqué. Selon l’AFP, Facebook a reçu aujourd’hui un ultimatum le sommant de se mettre en conformité avec la législation avant le 7 novembre.
Il lui est reproché de stocker des informations biométriques sans l’accord préalable de ses membres. Ces données sont utilisées pour identifier automatiquement des personnes présentes dans les photos mises en ligne.
Le bouton « J’aime » au cœur des critiques
Les autorités n’exigent pas la suppression de ce service, mais demandent que les données recueillies sans assentiment préalable soient effacées. Si Facebook n’obtempère pas, elles le menacent de porter l’affaire en justice.
Ce n’est pas la première fois que l’Allemagne se montre pointilleuse sur ce sujet. Au mois d’août dernier, le Land de Hambourg avait déjà demandé le retrait du bouton « J’aime », au motif qu’il servait à collecter des informations personnelles sur les internautes qui n’étaient même pas membres du réseau social. En 2010, le gouvernement avait proposé une loi interdisant tout simplement aux recruteurs d’utiliser Facebook pour des questions de droit à l’oubli.
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