Il n’est pas toujours facile de passer en dernier. Free Mobile, qui a obtenu la quatrième licence mobile, connaît bien cette situation. Alors qu’il est en train d’installer les équipements techniques nécessaires au lancement de son offre en 2012, il affronte régulièrement la colère de riverains qui ne veulent pas d’antennes-relais supplémentaires dans leur quartier. Cette fois, c’est à Bordeaux que ses projets sont contrariés.
Le journal Sud Ouest relate les actions des habitants d’une résidence installée rue Amédée Saint-Germain, réunis au sein du collectif ICF St-Germain. Ceux-ci souhaitent l’abandon pur et simple du chantier destiné à installer trois antennes-relais sur le toit de leur immeuble. Ils craignent les effets nocifs des ondes émises sur la santé des riverains, particulièrement pour les plus jeunes. Ils mettent en avant le fait que des enfants habitent la résidence et que des assistantes maternelles y pratiquent leur activité.
Des faits similaires à Colmar et à Paris
« Dans les grandes métropoles urbaines comme Bordeaux, déjà largement polluées, il n’y a pas, ni sur un plan politique, ni sur un plan technique, de nécessité absolue de nouvelles installations », dénonce le collectif. Les habitants ont donc lancé une pétition, que l’on peut signer en ligne sur le blog du collectif, et distribués des tracts dans leur quartier. Pour que leur mécontentement soit connu de tous, ils ont aussi accrochés des banderoles anti-Free sur leurs balcons.
Mais voilà, les projets de Free sont tout à fait légaux. La mairie a reçu les riverains et leur a indiqué que les règles d’urbanisme ont été respectées. Le journal Sud Ouest évoque une autre levée de bouclier organisée dans un quartier ouest de Bordeaux, sur l’avenue de Lattre-de-Tassigny et la rue Georges-Bazzadioli. C’est à cet endroit que Free a choisi d’installer un pylône de plus de 27 mètres de haut ainsi qu’un bâtiment technique. Là encore, les habitants ont choisi de mobiliser le quartier par la distribution de tracst et l’ouverture d’une pétition.
En réalité, l’histoire ne fait que se répéter. Le mois dernier, c’était un quartier de Colmar qui se mobilisait contre les projets de Free, par crainte des effets cancérigènes des ondes émises par ces antennes-relais supplémentaires. Auparavant c’était à Paris. Mais jusqu’à présent, personne n’a réussi à obtenir l’arrêt des travaux.
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