Tel est le résultat d’une étude menée après les fêtes par le cabinet d’analystes Andersen Consulting auprès de 500 internautes américains.Parmi les principaux problèmes rencontrés, on peut citer : le cadeau commandé qui n’est plus en stock (64 % se sont trouvés confrontés à cette situation) et le non-respect du délai de livraison (40 % des cas). Pour 38 % des personnes interrogées, le coût de livraison était trop élevé et 36 % n’ont pas pu se connecter ou pas pu télécharger.
Malgré ces handicaps, 21 % des personnes affirment que les prix les plus intéressants se trouvent sur Internet (10 % pensent qu’ils sont dans les catalogues de VPC, et 13 % dans les magasins). Par ailleurs, 51 % jugent l’achat par Internet plus commode (41 % lui préfèrent l’achat par correspondance, et 12 %, dans les magasins). Enfin 62 % déclarent gagner du temps sur Internet (alors que pour 33 % le gain de temps est obtenu en achetant par correspondance, et pour 3 % dans les magasins).Certains articles, tels que les jouets, les vêtements ou l’électroménager, sont encore préférentiellement achetés en passant par les canaux traditionnels. Mais il n’en est plus de même des livres et des cassettes vidéo, constate le cabinet. Ainsi, 47 % des internautes ont acheté des livres en ligne (contre 15 % par correspondance et 34 % dans les magasins).Les marchands français satisfaitsEn France, la Fnac a manifestement profité de cet essor. Le distributeur ?” profitant du lancement de son nouveau site ?” a largement dépassé les 3 millions de francs de vente pendant les fêtes, atteignant des pics de 2 900 commandes par jour, pour un panier moyen de 250 francs. “Un énorme saut dans les ventes “, qui s’est réparti à 60 % sur Fnac.fr et à 40 % sur Fnac.com.
RueduCommerce.com peut être satisfait aussi. Les matériels et logiciels informatiques sont encore un bien que l’on préfère se procurer dans un magasin (29 % des internautes américains se déplacent pour effectuer ces achats, 25 % utilisent le Web, selon l’étude d’Andersen). Pour autant, le site de vente d’équipements informatiques a quasiment triplé son audience dans le mois pour atteindre bien plus de 1 million de pages vues.Si, comme pour la Fnac, le montant du panier moyen est resté stable, le volume d’affaires réalisé s’est envolé, à plus de 4 millions de francs, contre un peu moins de 2 millions en novembre. Un résultat très prometteur pour une start-up qui n’existe que depuis cinq mois et qui vise entre 50 et 100 millions de chiffre d’affaires en l’an 2000.Déception pour les voyagistesLa période des fêtes naura pas été aussi faste pour tous les secteurs. Ainsi, le mois de décembre ne pointe qu’au quatrième rang des meilleurs mois du voyagiste Dégriftour, après ceux d’août, de juillet et d’avril. Cependant, elle aura révélé une évolution du comportement du cyber-acheteur. Ainsi, pour Frédéric Battu, directeur de production de Dégriftour, “les internautes ont démontré une grande acuité dans leurs processus d’achats “.Dans le domaine des voyages, où les vols étaient grossièrement surfacturés, les internautes ont attendu jusqu’à la dernière minute pour profiter d’un nombre très important de vols invendus qui, même soldés à 30 %, pouvaient revenir plus chers qu’à la même période de l’année dernière. “Heureusement, Internet nous a donné la capacité de réagir face à ce phénomène d’invendus. C’est une leçon à prendre pour les offreurs. Aujourd’hui, les internautes savent profiter des avantages de ce média “.
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