Sous la pression de la Fédération des industries allemandes (BDI), les conseillers du chancelier Gerhard Schröder travaillent à la création d’un poste de ” ministre Internet “.Les compétences en matière d’Internet sont actuellement partagées par une ribambelle de secrétaires d’Etat : le ministère de l’Intérieur, la chancellerie, le ministère de la Culture et des Médias mais aussi les gouvernements régionaux ont tous un chargé de mission ou un conseiller Internet.” Nous avons quinze ministres de l’agriculture [un par région, NDLR], remarque par ailleurs Erwin Staudt, le patron d’IBM Allemagne. Mais nous n’avons aucun e-ministre. “L’Allemagne est donc en quête d’un ministre Internet, à l’instar de la Grande-Bretagne. Le Premier ministre britannique, Tony Blair, a en effet nommé une femme il y a plus d’un an au poste de ministre Internet. Patricia Hewitt, 51 ans, est officiellement minister for Small Business and E-commerce.
Pas de nouveau ministère
Mais alors que la rigueur budgétaire est de mise, les Allemands ne veulent pas créer une nouvelle administration comme l’ont fait les Anglais. Le porte-parole Internet du parti social-démocrate (SPD) au Parlement pense plutôt à un coordinateur entouré d’un groupe de conseillers comme il en existe à la Maison Blanche ou en Finlande. “Mais cet homme, ou cette femme, doit être présent au Conseil des ministres pour coordonner les affaires d’Internet”, tient à souligner Wolfgang Gerhardt, le président du parti libéral (FDP).La solution qui semble la plus probable serait la nomination d’un ministre d’Etat à la chancellerie, comme c’est déjà le cas pour la Culture, ce qui permettrait d’éviter la mise sur pied d’un ministère et d’une administration. Pour assurer ce poste, plusieurs noms circulent déjà dans les journaux, parmi lesquels celui d’Erwin Staudt, le patron d’IBM Allemagne. On devrait en savoir plus à la fin du mois sur les intentions du chancelier Schröder.
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