Le choix que nous avions fait pour la mise en ?”uvre d’un PGI consistait à conserver en interne la reprise des données, la réalisation des interfaces et des états, la mise en ?”uvre des environnements matériels et logiciels, et à confier à une SSII le paramétrage du PGI. La maîtrise d’?”uvre globale nous incombait.Nous avons retenu une grande société de réputation internationale pour sa taille, sa pérennité, sa capacité à mener des opérations complexes. Mais aussi pour ses références quant à l’intégration du PGI, et enfin pour les compétences reconnues par l’éditeur lui-même.Mais tout a tourné au désastre quand cette société nous a livré un produit inachevé, truffé d’erreurs de paramétrage et de choix hasardeux. Les choses sont finalement rentrées dans l’ordre, avec plusieurs mois de retard et un litige de quelques millions de francs.Chaque partie a assumé la moitié du surcoût, car il est très difficile de prouver que tous les torts reviennent à votre prestataire.Que s’est-il passé ? Une SSII ne refuse jamais un appel d’offres, même si elle ne dispose pas des compétences nécessaires. Elle a donc pris le contrat et envoyé ses intervenants en formation sur le produit juste avant le début du projet.Quelles conclusions faut-il en tirer ? D’abord, que ni la taille ni la réputation d’un prestataire ne vous mettent à l’abri de problèmes et de litiges. Ensuite, qu’il faut absolument verrouiller les contrats pendant la négociation et ne sous-traiter que des sous-ensembles simples à réaliser. Enfin, il faut assurer soi-même la réalisation des sous-ensembles complexes, après une phase de formation et dassistance.* MM. Red, Green, Yellow et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque mardi, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leurs expériences. Cette semaine, Mister Green.Prochaine chronique mardi 4 juin
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