Dans un texte qu’ils comptent faire paraître dans l’édition de samedi, les actionnaires actuels – les hommes d’affaires Bruno Ledoux, Édouard de Rothschild et le groupe italien Ersel – ont pour la première fois précisé leurs intentions vis-à-vis du journal aux ventes en chute libre et financièrement en péril.
Ce projet, écrivent-ils, ne ferait plus de Libération “un seul éditeur de presse papier” mais un “réseau social, créateur de contenus”, de quoi lui fournir “de très forts relais de croissance”.
Le siège du journal transformé en espace culturel
Les actionnaires estiment que le déménagement du journal est “inéluctable” mais souhaitent transformer le siège social du journal, situé rue Béranger, à Paris, en “un espace culturel et de conférence comportant un plateau télé, un studio radio, une news room digital, un restaurant, un bar, un incubateur de start-up”.
Ce “lieu d’échange ouvert et accessible à tous, journalistes, artistes, écrivains, philosophes, politiques, designers” serait “entièrement dédié à Libération et à son univers” dans l’esprit d’un “Flore du XXIème siècle, carrefour de toutes les tendances politiques, économiques, ou culturelles” en misant sur “la puissance de la marque Libération”.
Ce texte obtenu par l’AFP ne précise pas le sort réservé à la rédaction et ne chiffre pas les investissements nécessaires.
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