Les récentes ?” et houleuses ?” assemblées des actionnaires de Vivendi Universal, Alcatel et autres Bouygues ont fait apparaître un nouveau clivage, au moins en France, entre les intérêts des actionnaires et ceux des salariés. En période de marasme boursier, les rémunérations des dirigeants, les plans de stock-options et les augmentations de capital réservées aux salariés sont montrées du doigt. Les associations de petits porteurs soulignent que ces émissions d’actions ont, par ailleurs, un effet dilutif sur les bénéfices des entreprises (quand ils existent, évidemment). Il est difficile pour ces actionnaires de comprendre que les plus-values potentielles liées aux stock-options des seules valeurs du CAC 40 s’élèvent à 6 milliards d’euros, alors quils assistent à une érosion constante de leurs actifs boursiers. Pourtant, il est aisé de démontrer que les entreprises qui réussissent à motiver et à fidéliser leurs salariés sont plus performantes sur le long terme. Et que cela favorise les intérêts de tous, y compris des petits porteurs ! Malheureusement, la crise actuelle favorise les raisonnements à court terme.*rédacteur en chef adjoint
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