À Marseille, l’association Initial forme les jeunes au multimédia
Avec 13 salariés, et financée en partie par le Conseil régional, l’association marseillaise Initial crée des ateliers originaux : “Les CD-ROM d’alphabétisation destinés aux enfants ne sont pas adaptés pour apprendre à lire et à écrire à des adultes. Nous avons donc eu l’idée de créer un recueil de recettes sur ordinateur pour faire découvrir aux femmes le français et l’informatique. ” Par ailleurs, avec les webtrotteurs, l’association est à l’origine des initiations au reportage multimédia. Ces ateliers sont ouverts aux moins de 20 ans, en particulier dans des centres sociaux de Brest, Paris et Créteil. “Les participants sont le plus souvent des jeunes exclus de la technologie. Il arrive que les débutants aient du mal à rester plus de 10 minutes devant un écran”, confie Jean Pouly, responsable du développement de l’opération webtrotteurs.
À Créteil, des familles découvrent et utilisent le Net
Au centre social Kennedy, à Créteil, une dizaine d’animateurs accueillent chaque jour, environ 50 personnes en quête d’assistance dans leurs démarches administratives. En plus, deux de ces animateurs organisent chaque semaine des stages d’initiation à l’informatique. Ils y font découvrir Internet, par exemple en aidant les familles à préparer leurs vacances. “Il faut donner l’envie et dédramatiser, car les gens ont parfois un peu peur de la machine”, raconte l’animateur Madjid Hassaci. A terme, le centre envisage d’initier les adultes non francophones à la visioconférence. De quoi garder le contact avec les parents restés au pays. Le centre Kennedy encadre également une dizaine de webtrotteurs du quartier pour couvrir des événements ponctuels, comme le carnaval de Créteil. L’inscription coûte 22,87 ? (150 F) pour une famille.
À Paris, des PC pour concrétiser tous les projets
Le centre social de Belleville, à Paris, met trois ordinateurs et une connexion à Internet à haut débit ADSL à la disposition de ses adhérents. L’inscription coûte 18,29 ? (120 F) par an. L’accès aux ordinateurs est libre, à condition d’avoir un projet bien précis en tête. Par exemple, déposer un CV en ligne ou créer une page Web sur un thème donné, comme la prévention du sida. “Nous utilisons aussi l’ordinateur pour les cours d’alphabétisation”, explique Valérie Martin, animatrice de l’atelier informatique. “Avec Internet, les adultes de différentes nationalités peuvent montrer leur pays en images, sans la barrière de la langue.”
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