Entre les trois critères liés à la qualité de l’entreprise, la hiérarchie est claire. Les informaticiens privilégient l’intérêt du métier (55 %), loin devant la pérennité (27 %), alors qu’ils semblent négliger les technologies (17 %). Et, sur ces trois critères, le hit-parade des entreprises préférées des informaticiens varie considérablement. Mais avec un point commun : une certaine attirance pour des sociétés emblématiques de leur secteur. L’Inria emporte la palme sur deux tableaux, mais sa pérennité est mal notée. Faut-il s’inquiéter de l’avenir de cet organisme de recherche public ? Toujours est-il que, entre intérêt du métier et technologies, force est de constater une certaine similitude.Et c’est dans un ordre relativement comparable que ces deux classements se présentent, mélangeant fournisseurs et utilisateurs de l’informatique. Le secteur de l’industrie, emblématique de grands projets, y concrétise une aura qui se maintient d’année en année. A ce titre, les réalisations spatiales d’EADS, la personnalité stratégique d’Alcatel ou la bonne image de Thomson Multimédia leur valent de très bonnes places. Juste derrière, les spécialistes de l’infrastructure et du transport, comme l’aéronautique avec Air France ou Amadeus, ainsi que le BTP avec Vinci/GTM. Côté fournisseurs, ce sont surtout les constructeurs d’ordinateurs ?” Sun et IBM en tête ?” et les spécialistes du monde du réseau, comme Cisco ou Nortel, qui font mouche.
Les informaticiens boudent le service
contrario, il est à noter une certaine défiance vis-à-vis des sociétés de la grande distribution, de l’assurance et, surtout, du service informatique ?” SSII et consultants en nouvelles technologies. Les informaticiens éprouvent peu d’attirance pour ces secteurs, tant au niveau du métier que des technologies employées.Reste la pérennité, où le classement est très différent. Ce n’est pas une surprise d’y trouver en très bonne place l’Administration ou les sociétés publiques. Ce qui l’est plus, c’est l’émergence de deux sociétés informatiques, et non des moindres, puisqu’il s’agit du généralement contesté Microsoft et du mastodonte IBM. Les informaticiens croient en l’avenir de ces deux frères ennemis.
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